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M étamorphosé par son casque,
A cheval sur la Tarasque
S e livrant à toutes les frasques
Q ui venaient à son esprit fantasque,
U ne main retenant ses basques.
E n se penchant sur une vasque,
S urpris, il tomba le masque.
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Voici le jardin du Bien et du Mal,
Du Beau et du Moche,
A présent c'est le beau.
Comme ma pensée traversée d'idées sauvages,
De réflexions douces amères
Il est foutraque, prolifique, sec
Stérile et cependant foisonnant.
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Le chant de Mai s'écoule
Gaiement dans la gouttière.
Pourquoi la pluie m'attriste?
Feuillages d'une opulence verte
Ponctuée des cris braillards
D'oisillons affamés
Jamais rassasiés,
Au nid sous l'avant-toit.
Je suis à la fenêtre.
Pourquoi la pluie m'attriste?
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Au jardin du bien et du mal
Que les herbes folles mènent le bal.
Qu'elles nous égarent. Pas de fanal.
Eviter les sentiers trop lisses,
Les extrêmes parés d'artifices
Et de réflexions réductrices.
Comment trancher le noeud gordien
Qui joint par son terrible lien
Inexorablement le mal au bien?
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Quel vent mauvais
Au mois de Mai
Jette son souffle
Sur mes douleurs?
Ah, que j’étouffe,
Avec fureur!
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[Écoute à la radio d’une oeuvre pour violoncelle seul de Bach par Jean Guilhem Queyras]
Titillement exacerbé.
De l’aigu, du pointu
Tellement profond et tendre,
Coule dans les oreilles
Comme peluche de soie.
Le violoncelle comme une moelle,
Perfusion de bonheur en pleine chair,
Paroxysme qui dure, orgasme déroulé.
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