• Les Impromptus littéraires ont proposé ces contraintes:

    Dans cette liste de quinze mots, vous en choisirez au moins dix pour votre œuvre en prose ou en vers:
    réjouissance, jamais, altérer, effleurer, marche, cavatine, italienne, tocsin, amant, là-bas, étincelle, fragment, bichon, manipuler, souscrire.
    Votre texte devra débuter par ce vers de Jean Cocteau:
    "Soleil, je t’adore comme les sauvages
    A plat ventre sur le rivage »

    Soleil, je t’adore comme les sauvages à plat ventre sur le rivage. Soleil je t’honore comme l’amant qui marche, se réjouissant de boire à la source glacée. Soleil je déplore les reflets d’étincelles, brisés sur la mer italienne, altérant mon là-bas de fragments ignorés. Soleil, j’abhorre les sauvages qui vont le ventre plat en dépit de leur âge écouter le tocsin qui sonne, ici, là-bas, le glas des réjouissances. Soleil j’adore qu’un amant altéré, l’âme haute, chante la cavatine, à jamais, tandis que se couchant les rayons du soleil effacent à son visage les traces de son âge. 


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  • Les Impromptus littéraires ont proposé cette photo:

     Reinette rose?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les bébés naissent dans les roses

    C’est ce que l’on nous dit petits.

    Les cigognes les portent, et posent

    Ces enfants dans leur petit lit.

     

    Bien au chaud au creux de la rose

    La reinette jouit de cet abri.

    Les grenouilles sont peu de chose

    Quand les cigognes font leur nid.

     

    Les bœufs ruminent,  gueule close.

    La rose en sera défleurie

    Si elle grossit et qu’elle explose.

     

    Les cigognes avec appétit,

    Pour ne pas souffrir de sclérose

    En mangeront tous les débris.


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  •  Le jardin de son enfance / jeu de style chez "Les Impromptus Littéraires":
    Nous vous proposons de nous raconter le jardin (ou parc, le square, le paysage) de votre enfance.
    Mais, nous vous demandons d'écrire votre texte en empruntant le style de votre auteur préféré, un peu comme un hommage (ou une parodie à votre choix).


    Dans le parc voisin presque abandonné

    Deux petites filles ont librement joué.

     

    Grimpant aux arbres, piétinant les girolles

    Cueillant les fleurs, dégustant les corolles

     

    Dans le parc voisin presque abandonné

    Deux petites filles ont bien souvent rêvé.

     

    Se souvient-elle qu’on jouait aux indiennes ?

    Grimpant aux arbres, nous y étions îliennes.

     

    Nous nous étions donné de beaux surnoms

    Qui n’étaient pas encore « pseudos », ah non !

     

    Nous étions persuadées d’être invincibles

    Nous nous sentions prêtes à tous les possibles.

     

    Cachées, nul ne pouvait apercevoir

    Les deux amies qui n’allaient se revoir

     

    Que bien plus tard ; chacune après l’école

    Ayant suivi sa propre farandole…


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  • J'avais écrit ce texte pour "Les Impromptus Littéraires", et puis j'ai oublié de le poster. Le voici. Il fallait commencer par "Si on m'avait dit".

    Si on m’avait dit,

    Que la neige est froide et la pluie

    Que la grenouille chante l’hiver

    Que le bateau posé sur ber

    Peut faire chavirer la mémoire

    Qu’il peut y avoir des nuits noires

    Si on m’avait dit

    Que c’est ça la vie

    A la vie, à la mort -

    Tais-toi, et dors.


    6 commentaires
  • Changer, oui, mais quoi, n'est-ce pas, Les Impromptus?

    Pour provoquer un changement

    Il suffirait tout simplement

    De bouger juste quelque chose ;

    Faire que notre regard se pose

    Ailleurs. Dissoudre la sclérose

    Qui rime avec la sinistrose,

    Oublier que tout n’est pas rose.

    Pour provoquer un changement,

    Lâcher prise, résolument.


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  • Les "Impromptus Littéraires" ont proposé ce thème:

    Vous éprouvez le besoin de vous détendre et décidez de sortir dans la chaleur d’une nuit d’été…

    Pas de Lune.

    Fuir la chaleur de cette nuit d’été

    Dans le jardin, si noir.

    Sortir nue, avancer en dansant

    Dans la fraîcheur soyeuse.

    Les orteils sont mes yeux.

    Au bout des tentacules de mes bras

    Mes doigts s’agitent, anémones de nuit

    Qui guident mon chemin.

    Nuit de loup, de velours,

    Il fait frais, il fait doux.

    Qu’est-ce qui rôde,

    Qu’est-ce qui frôle ma peau

    Me hérisse les poils ?

    La fraîcheur un peu moite

    D’une souple nuit noire

    Dans le jardin des illusions.

    Caresse de l’air sur la peau,

    Qui donne le frisson.

    La nuit serait un avatar,

    C’est Zeus qui m’enveloppe…


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  •  

    Les Impromptus Littéraires proposent:

    Qu’il soit franc ou de biais, de toutes ses dents ou pincé, que vous ayez des sourires plein la bouche ou que vous souriiez du bout des yeux, qu’importe pour nous tant que vous en mettez plein votre texte et notre semaine !...  et l'on dispose:  

     

    Sourire.

    Ce n'est pas vraiment rire.

    Du moins rire par en dessous.

    Se moquer? Ou rire au rabais?

    C'est comme soupire.

    Pas vraiment le pire.

    Juste un peu moins.

    Il y a bien soutache.

    C'est classe, pour cacher les taches.

    Et soulever, est-ce abaisser?

    Soumis, se balader à poil?

    Soucoupe met la boule à zéro,

    Souffrance, le résultat des élections.

    Mais soupière?

    Y met-on le sourire d'un chat

    En guise de fromage?

    Mais non! Le sourire n'est pas un sous-rire.

    C'est un petit bonheur au coin des lèvres,

    Offert.


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  • Sur ce thème proposé chez "Les impromptus littéraires":

    L'esprit poétique s'écrit, se chante et se vit ! Et vous ? Êtes-vous du genre à faire corps avec l'âme des poètes de Charles Trenet ou votre âme est-elle plutôt attirée par le corps du slam de Grand Corps Malade ?

     

    Ressentir dans son corps la douleur

    Pour partir en slalom

    D'un slam rythmé

    Qui court les rues,

    Où les agents sont poètes

    Alors le slam chaussé

    De semelles de vent

    S'envole il devient fou

    Et chante, son débit n'est ni beau ni laid

    N'a plus de mals, n'a plus de maux,

    Où sont-ils donc?

    Ils sont partout

    Slam, slam, slam, jusque sous les canons.

    Si le poète est seul

    Si son âme s'est dissoute

    S'il s'appelait poussière

    Il chante dans nos cœurs

    D'artichauts, à jamais.


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  • A ce thème proposé chez "Les impromptus littéraires", je joins une photo toute fraîche de l'habitat de trois nouveaux compagnons aquatiques...

    Tentez de répondre en vers ou en prose à au moins une des questions saugrenues suivantes:
    Un poisson a-t-il conscience d'être mouillé?
    Comment un panneau "Défense de marcher sur la pelouse" arrive-t-il au milieu de celle ci?
    Pourquoi les pilotes kamikazes portent-ils un casque?

     

     QUESTION SAUGRENUE

     

     

     

     

     

    Poisson pilote, petit kami des océans,

    Que tentes-tu lorsque le vent se lève?

    Préfères-tu l'eau ou bien l'air?

    Le maquereau n'a pas d'écailles

    Sa peau en frémit de stupeur.

    Poisson rouge, kami casqué?

    Quand la pelouse est inondée

    On peut faire du canoë:

    Tout est autorisé.

    Poissons volants, petits kamis aventureux,

    Il est défendu de s'écraser

    Sans être conscient que le casque

    Sera mouillé.

     


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  • Sujet proposé chez "Les Impromptus littéraires":

    "Le vent se lève" est le dernier film d'animation réalisé par le cinéaste japonais Hayao Miyazaki.
    Ce titre est inspiré d'un vers du poème ''"Le cimetière marin"'' de Paul Valéry : "Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre !"
    Que vous soyez inspirés par le film, ou par ce vers, que Hayao Miyazaki fait dire en français (même dans la version originale) à plusieurs de ses personnages, nous vous invitons à écrire selon votre bon plaisir, en prose ou en vers, mais en insérant obligatoirement, et dans son intégralité cette phrase : "Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre !" dans votre texte.

     

    Le vent se lève. A la dérive,

    Vient dans la bouche un goût de cuivre.

    L'âme brouillée, sèche comme givre

    Suaire glacé comme une guivre,

    On ne sait ce qu'il va s'ensuivre.

    Hisser la voile, quitter la rive;

    Le vent se lève!…Il faut tenter de vivre!

     


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