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Par Nounedeb le 5 Juin 2015 à 10:12
Les Impromptus littéraires ont proposé ces contraintes:
Dans cette liste de quinze mots, vous en choisirez au moins dix pour votre œuvre en prose ou en vers:
réjouissance, jamais, altérer, effleurer, marche, cavatine, italienne, tocsin, amant, là-bas, étincelle, fragment, bichon, manipuler, souscrire.
Votre texte devra débuter par ce vers de Jean Cocteau:
"Soleil, je t’adore comme les sauvages
A plat ventre sur le rivage »
Soleil, je t’adore comme les sauvages à plat ventre sur le rivage. Soleil je t’honore comme l’amant qui marche, se réjouissant de boire à la source glacée. Soleil je déplore les reflets d’étincelles, brisés sur la mer italienne, altérant mon là-bas de fragments ignorés. Soleil, j’abhorre les sauvages qui vont le ventre plat en dépit de leur âge écouter le tocsin qui sonne, ici, là-bas, le glas des réjouissances. Soleil j’adore qu’un amant altéré, l’âme haute, chante la cavatine, à jamais, tandis que se couchant les rayons du soleil effacent à son visage les traces de son âge.
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Par Nounedeb le 25 Avril 2015 à 17:50
Les Impromptus littéraires ont proposé cette photo:
Les bébés naissent dans les roses
C’est ce que l’on nous dit petits.
Les cigognes les portent, et posent
Ces enfants dans leur petit lit.
Bien au chaud au creux de la rose
La reinette jouit de cet abri.
Les grenouilles sont peu de chose
Quand les cigognes font leur nid.
Les bœufs ruminent, gueule close.
La rose en sera défleurie
Si elle grossit et qu’elle explose.
Les cigognes avec appétit,
Pour ne pas souffrir de sclérose
En mangeront tous les débris.
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Par Nounedeb le 25 Février 2015 à 15:01
Le jardin de son enfance / jeu de style chez "Les Impromptus Littéraires":
Nous vous proposons de nous raconter le jardin (ou parc, le square, le paysage) de votre enfance.
Mais, nous vous demandons d'écrire votre texte en empruntant le style de votre auteur préféré, un peu comme un hommage (ou une parodie à votre choix).
Dans le parc voisin presque abandonné
Deux petites filles ont librement joué.
Grimpant aux arbres, piétinant les girolles
Cueillant les fleurs, dégustant les corolles
Dans le parc voisin presque abandonné
Deux petites filles ont bien souvent rêvé.
Se souvient-elle qu’on jouait aux indiennes ?
Grimpant aux arbres, nous y étions îliennes.
Nous nous étions donné de beaux surnoms
Qui n’étaient pas encore « pseudos », ah non !
Nous étions persuadées d’être invincibles
Nous nous sentions prêtes à tous les possibles.
Cachées, nul ne pouvait apercevoir
Les deux amies qui n’allaient se revoir
Que bien plus tard ; chacune après l’école
Ayant suivi sa propre farandole…
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Par Nounedeb le 16 Février 2015 à 08:23
J'avais écrit ce texte pour "Les Impromptus Littéraires", et puis j'ai oublié de le poster. Le voici. Il fallait commencer par "Si on m'avait dit".
Si on m’avait dit,
Que la neige est froide et la pluie
Que la grenouille chante l’hiver
Que le bateau posé sur ber
Peut faire chavirer la mémoire
Qu’il peut y avoir des nuits noires
Si on m’avait dit
Que c’est ça la vie
A la vie, à la mort -
Tais-toi, et dors.
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Par Nounedeb le 31 Août 2014 à 16:37
Changer, oui, mais quoi, n'est-ce pas, Les Impromptus?
Pour provoquer un changement
Il suffirait tout simplement
De bouger juste quelque chose ;
Faire que notre regard se pose
Ailleurs. Dissoudre la sclérose
Qui rime avec la sinistrose,
Oublier que tout n’est pas rose.
Pour provoquer un changement,
Lâcher prise, résolument.
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Par Nounedeb le 17 Juillet 2014 à 07:40
Les "Impromptus Littéraires" ont proposé ce thème:
Vous éprouvez le besoin de vous détendre et décidez de sortir dans la chaleur d’une nuit d’été…
Pas de Lune.
Fuir la chaleur de cette nuit d’été
Dans le jardin, si noir.
Sortir nue, avancer en dansant
Dans la fraîcheur soyeuse.
Les orteils sont mes yeux.
Au bout des tentacules de mes bras
Mes doigts s’agitent, anémones de nuit
Qui guident mon chemin.
Nuit de loup, de velours,
Il fait frais, il fait doux.
Qu’est-ce qui rôde,
Qu’est-ce qui frôle ma peau
Me hérisse les poils ?
La fraîcheur un peu moite
D’une souple nuit noire
Dans le jardin des illusions.
Caresse de l’air sur la peau,
Qui donne le frisson.
La nuit serait un avatar,
C’est Zeus qui m’enveloppe…
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Par Nounedeb le 24 Mars 2014 à 14:48
Les Impromptus Littéraires proposent:
Qu’il soit franc ou de biais, de toutes ses dents ou pincé, que vous ayez des sourires plein la bouche ou que vous souriiez du bout des yeux, qu’importe pour nous tant que vous en mettez plein votre texte et notre semaine !... et l'on dispose:
Sourire.
Ce n'est pas vraiment rire.
Du moins rire par en dessous.
Se moquer? Ou rire au rabais?
C'est comme soupire.
Pas vraiment le pire.
Juste un peu moins.
Il y a bien soutache.
C'est classe, pour cacher les taches.
Et soulever, est-ce abaisser?
Soumis, se balader à poil?
Soucoupe met la boule à zéro,
Souffrance, le résultat des élections.
Mais soupière?
Y met-on le sourire d'un chat
En guise de fromage?
Mais non! Le sourire n'est pas un sous-rire.
C'est un petit bonheur au coin des lèvres,
Offert.
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Par Nounedeb le 11 Mars 2014 à 07:55
Sur ce thème proposé chez "Les impromptus littéraires":
L'esprit poétique s'écrit, se chante et se vit ! Et vous ? Êtes-vous du genre à faire corps avec l'âme des poètes de Charles Trenet ou votre âme est-elle plutôt attirée par le corps du slam de Grand Corps Malade ?
Ressentir dans son corps la douleur
Pour partir en slalom
D'un slam rythmé
Qui court les rues,
Où les agents sont poètes
Alors le slam chaussé
De semelles de vent
S'envole il devient fou
Et chante, son débit n'est ni beau ni laid
N'a plus de mals, n'a plus de maux,
Où sont-ils donc?
Ils sont partout
Slam, slam, slam, jusque sous les canons.
Si le poète est seul
Si son âme s'est dissoute
S'il s'appelait poussière
Il chante dans nos cœurs
D'artichauts, à jamais.
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Par Nounedeb le 25 Février 2014 à 13:39
A ce thème proposé chez "Les impromptus littéraires", je joins une photo toute fraîche de l'habitat de trois nouveaux compagnons aquatiques...
Tentez de répondre en vers ou en prose à au moins une des questions saugrenues suivantes:
Un poisson a-t-il conscience d'être mouillé?
Comment un panneau "Défense de marcher sur la pelouse" arrive-t-il au milieu de celle ci?
Pourquoi les pilotes kamikazes portent-ils un casque?Poisson pilote, petit kami des océans,
Que tentes-tu lorsque le vent se lève?
Préfères-tu l'eau ou bien l'air?
Le maquereau n'a pas d'écailles
Sa peau en frémit de stupeur.
Poisson rouge, kami casqué?
Quand la pelouse est inondée
On peut faire du canoë:
Tout est autorisé.
Poissons volants, petits kamis aventureux,
Il est défendu de s'écraser
Sans être conscient que le casque
Sera mouillé.
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Par Nounedeb le 19 Février 2014 à 13:45
Sujet proposé chez "Les Impromptus littéraires":
"Le vent se lève" est le dernier film d'animation réalisé par le cinéaste japonais Hayao Miyazaki.
Ce titre est inspiré d'un vers du poème ''"Le cimetière marin"'' de Paul Valéry : "Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre !"
Que vous soyez inspirés par le film, ou par ce vers, que Hayao Miyazaki fait dire en français (même dans la version originale) à plusieurs de ses personnages, nous vous invitons à écrire selon votre bon plaisir, en prose ou en vers, mais en insérant obligatoirement, et dans son intégralité cette phrase : "Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre !" dans votre texte.Le vent se lève. A la dérive,
Vient dans la bouche un goût de cuivre.
L'âme brouillée, sèche comme givre
Suaire glacé comme une guivre,
On ne sait ce qu'il va s'ensuivre.
Hisser la voile, quitter la rive;
Le vent se lève!…Il faut tenter de vivre!
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