•   In partibus

    Où sont les coquelicots d’antan ?

    L’émir se mire dans la mare

    Du sang des orange outans

    Qui croulent de cimes en semoule

    Barbapapa d’ayatollah

    Où sont les coquelicots d’antan ?


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  •  

    Tomberaient de l'arbre de la crémation

    Des massepains glacés d'effroi

    Qu'on réchaufferait dans ses mains

    Pour les sûrir

    D'un sourire

    A siffler un clapotis de lune.

     


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  • in partibus

     

    La Mariée était blanche

    Cernée de croque-morts.

    La Misère était grise

    Parmi des gens très bien.

    Mariée château de sable

    Rongée par des garçons.

    Misère aveugle et muette

    Slamant sur ses savates.

    Mariée se roule, jette du sable

    Dans les yeux éteints de Misère.

    Pour quel sommeil, pour quel remords ?

    Leur sort est celé dans  la Mort.


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  • in partibus

     

    Sombres émulsions

    D'émotions.

    Velours poignant d'un pessimisme

    Frangé de rires.

    Ombres inquiétantes et légères

    Comme celles d'une éclipse.

     

                                                                                                                                  


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  •   in partibus

    Grimper jusqu’à la mort

    En s’arrachant les ongles

    Aux parois de la vie.

    Couler jusqu’à la mort

    En ayant perdu pied

    Dans le fleuve de vie.

    Nourrir jusqu’à la fin

    La flamme de la vie

    Pour l’étreindre soi-même

    Avec son dernier souffle.


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  •   in partibus

       Contrastes amoindris en moiteurs colorées

              Vertige au bord du trou quand la lie est lapée

                           Un aimant noir morbide

              Pourquoi la vie plutôt que rien attrait du vide

                 Intérieur flou, un trou, vertige mou

                               Ca tacle noir tout l’monde s’en fout

              Faudrait écraser du talon, qu’ça gicle

    Hisse les narines hors du trou, renâcle

                 Éclats de pépins noirs jeunes pousses fauchées

    Contrastes augmentés de senteurs frelatées.


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  •   in partibus

    Je n’aime pas les rimes en esse.

    Il y a là trop de mollesse.

    En guise de chute de reins, tombé de fesses.

    Alors surtout pas poétesse.


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  •   in partibus

    D’un pas lourd de ptérodactyle

    J’ai su danser un anapeste.

    Mes griffes n’étant pas rétractiles

    J’ai troché dans l’iambe. Peste !

    Le dactyle alla l’amble.


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