•    Grâce au Printemps des poètes, dont le thème est cette année "La Grâce", j'ai rencontré dans la rue Daphné Sorlut, comédienne, clown, poète. Elle m’a offert ce haïku inspiré par les deux mots que je lui avais proposés. Assez fatiguée, j’avais hésité à sortir. Je suis rentrée chez moi en état de grâce. Merci à elle.

     Le temps de l’envol

    Virevolter sous le porte-plume

    La liberté de pensée

     


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  • Comme tu chantes gaiement,

    Arbre emmitouflé de lierre.

    Pas vu la queue d'un moineau…


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  •   En relisant « L’Œil émerveillé » ou la Nature comme spectacle – livre majeur de Samivel sorti en 1976, je me demandais si Sylvain Tesson l’avait lu : ils sont de même sang. Avoir la sensibilité aussi aiguisée, être capable d’écrire si bien que cela fait vibrer, n’est-ce pas l’apanage du poète ? Merci, ô, tous poètes qui me font vibrer, fort, ou un peu. Et si je puis vibrer, si j’ai la grâce, ne suis-je pas aussi poète ?


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  • Jour de janvier, ouvre un peu plus grand les yeux,

    Fais durer ton regard encore un peu

    Et que le rose colore tes joues ainsi qu’à l’amoureuse.

     

    Ouvre ta porte un peu plus grande, jour,

    Afin que nous puissions au moins rêver que nous passons.

     

    Jour, prends pitié.

    ("Ce peu de bruit". Gallimard)

     


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  • Pour honorer l'arrivée de 2024, voici les vœux écrits par Eugène Guillevic le 1 janvier 1993:

    En ce jour de l'an

    Je sens le temps

    Tailler ses crayons -

     

    Pour quel usage ?


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  • Je retrouve ce haïku, écrit avant mon déménagement:

    Petite et sèche

    la seule prune de l'arbre -

    un délice


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  • Du poète chinois HIUAN-KIUE de YONG-KIA  (665-713)

     

    Clair miroir de l'esprit libre en tous reflets,

    Pleine lumière du vide en chaque grain d'univers.

    Aux dix mille ombres de l'exubérante multitude

    Une perle irradie dans l'oubli de l'espace.


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  • « La cité de la victoire » Salman Rushdie

      Il y a eu le Mahabharata, il y a eu le Ramayana, il y a à présent « la Cité de la Victoire » ! Sous couvert d’un conte, d’une épopée, d’un mythe fondateur, le génial conteur qui danse, tel Nataraja, avec les mythes, l’utopie, la science, la culture, donne à voir avec lucidité, humour et courage l’histoire religieuse, politique, sociale de l’Inde ancienne et du monde d’aujourd’hui.


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  • Je regarde passer

    à trottinette

    de longs gens hiératiques

    sur leur engin furtif.


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  • Côté rue, bruits de la ville ;

    Multitude de sons divers,

    Bruits de vie, nul ennui.

    Côté jardin c’est plus discret ;

    Mais les oiseaux, le vent,

    L’ondée sur le toit de la véranda,

    Parfois un train au loin.

    Dans le doux balancement du hamac

    Fermer les yeux l’oreille aux guets.


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