• Je regarde passer

    à trottinette

    de longs gens hiératiques

    sur leur engin furtif.


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  • Côté rue, bruits de la ville ;

    Multitude de sons divers,

    Bruits de vie, nul ennui.

    Côté jardin c’est plus discret ;

    Mais les oiseaux, le vent,

    L’ondée sur le toit de la véranda,

    Parfois un train au loin.

    Dans le doux balancement du hamac

    Fermer les yeux l’oreille aux guets.


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  •   Voici ce que Voltaire fait dire à un géomètre, dissertant sur la société, dans son conte « L’homme aux quarante écus », en 1768 :

      « Pour la vie, il faudrait rendre dans Paris l’air plus pur, que les hommes mangeassent moins, qu’ils fassent plus d’exercice, que les mères allaitassent leurs enfants, qu’on ne fût plus malavisé pour craindre l’inoculation … »


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  •   J'ai croisé ce matin un homme tenant en laisse deux chiens dont un bouledogue, court sur pattes, que j'ai regardé d'un œil attentif et souriant en pensant au "Poussette", bulldog anglais, de Colette.


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  •   Je poursuis avec appétit ma lecture de Colette. Mais j'ai deux livres en cours. Dans ce lieu obligé nommé "petit coin", Voltaire m'attend: "Romans et contes". Ça le ferait bien rire. Rencontre enrichissante entre ces deux génies de l'observation, épris de liberté. Leurs réflexions sont étonnamment d'actualité.


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  •   "En baie de Somme" est un des récits écrits par Colette dans "Les vrilles de la vigne".  Les capteurs sensoriels et intellectuels particulièrement affutés de l'écrivaine  font apparaître, par ses mots, des images  qui ont éveillé en moi toutes sortes de sensations qui semblaient perdues au fond de ma mémoire. Et d'y retrouver le même univers poétique, ironique et tendre, que celui de Jacques Tati dans "Les vacances de monsieur Hulot".


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  • Jardin de curé tout trempé.

    Soudaines et lentes apparitions:

    Les cagouilles en sénateurs.


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  •   Quand je suis allée m'inscrire à la médiathèque, un livret a attiré mon regard : "Odilon Redon botaniste", par Robert Coustet, avec deux textes, l'un de Francis Jammes le poète, l'autre de Marius-Ary Leblond, deux cousins critiques d'art signant d'une même plume. Comme j'aime beaucoup Odilon Redon, j'ai emprunté le livre. Il y a peu de reproductions, mais une biographie du peintre et surtout les deux textes, parlant de ses fleurs. Je n'ai pas beaucoup aimé celui de Jammes et il semble qu' Odilon Redon l'ait apprécié du bout des lèvres. Mais j'ai admiré la façon dont Marius-Ary Leblond  parlent de ces œuvres colorées, mystérieuses, oniriques, parfois mystiques.


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  • A Cognac est un horloger

    Qui vit, tic, parmi des pendules.

    Leurs balanciers désaccordés

    M’emportent, tac, hors du présent.

    Quand elles se mettent à sonner

    Je pense aux tics bizarres d’Alice

    Ou pire, à ceux, tac, d’un Maigret…


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  • Six ans, l’âge des dents

    Qui tombent,

    Pour quel sourire !

    Sourire de toutes ses dents

    Et sourires de fleurs

    De tous leurs pétales.

    SOURIRE


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