• Je ressors ce texte écrit pour la journée des Femmes le 8 Mars 2016 :

    Femmes flammes

    Brûlantes ou vacillantes

    Avec en elles un zeste d’Homme

    Fort ou léger.

     


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  •     Partout sur la Terre des mythes sont apparus. Je crois savoir comment.

       C’est que partout sur la Terre il y avait des enfants. Vous savez, ces insupportables enfants de trois ans qui n’arrêtent pas de poser des questions : pourquoi la nuit,  pourquoi la pluie,  pourquoi la mort… En général, les parents, ne sachant que répondre, les renvoyaient à la cueillette.

      Mais partout sur la Terre il y avait aussi des artistes. Et des parents artistes, qui inventèrent des histoires à raconter à leurs bambins pour les calmer, pour les charmer. Petites histoires sources -  j’aime imaginer qu’elles auraient alimenté peu à peu le grand fleuve des mythes.


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  •   Je suis en train de relire "Ulysse" de James Joyce. Il serait plus juste de dire lire, car la première fois, étant non avertie et complètement immature, je n'avais rien compris, ni saisi la nouveauté transgressive de cette oeuvre. La culture qui me reste, plutôt large mais hélas peu profonde, me permet cependant de m'en régaler.

      Je pense aussi au travail remarquable de la traduction intégrale de Auguste Morel assisté de Stuart Gilbert entièrement revue par Valery Larbaud et l'auteur.  


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  •    J'avais écris un poème sur le sentiment d'appartenance. Ce sentiment, je peux le retrouver. Je sais comment faire. Cela me soutient, me régénère. C'est un sentiment flou et fort, qui perdrait son pouvoir si je cherchais à quoi il se réfère.

     


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  •   Je ne sais plus lequel des chroniqueurs de Charlie Hebdo avait recommandé, et à deux reprises, le livre « totalement inconnu » de Gaëlle Obiégly. Alors je l’ai acheté.

      La lecture promène en sauts de puce à travers de courts chapitres faits eux-mêmes de courts paragraphes. Ça a l’air de n’avoir ni queue ni tête. Erreur ! Ça a l'air superficiel. Erreur ! Car le fil conducteur, si saugrenu peut-il paraître, ne se perd pas, et conduit en fait à de profondes réflexions philosophiques, souvent avec un sourire, et l’élégance de ne pas s’appesantir.


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  • Cet automne, les feuilles tombent,

    je me détache peu à peu ; par les racines.

    Où se replantera mon arbre vieillissant ?


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  •   J’ai beaucoup de lacunes. Je ne savais pas que celle-ci était aussi grave : je n’avais rien lu de Toni Morrison, effrayée peut-être par l’épaisseur de ses œuvres, jusqu’à ce que j’achète récemment un tout petit livre, son unique nouvelle : « Récitatif ». Un court texte magistral suivi de la passionnante postface de Zadie Smith. Je vais lire Toni Morrison, si j'ai loisir.


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  •   Les argiopes sont en nombre cet été dans le jardin. Voici ce que j'avais écris il y a des années, lorsque j'avais découvert cette belle araignée, justement nommée argiope frelon:

    Argiope, araignée ethnique  

    Noire et jaune,

    Vibre au milieu de sa toile 

     Marquée d'un zigzag graphique.

     


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     Je viens de lire ce "théâtre d'ombres" de Philippe Forest. J'aimerais un mot plus subtil que dégustation pour exprimer le plaisir raffiné que j’ai pris tout au long de ma lecture. Comme j'imagine que pourrait être la dégustation délicate d'un  vin qui libérerait peu à peu des arômes complexes et profonds, sublimés par un léger pétillement flou.  Un labyrinthe où l'on ne se perdrait pas vraiment, des questions qui n'auraient jamais de réponses, un vertige mais pas seulement.

     

     


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      Grâce à France Musique, que j’écoute beaucoup, j’ai découvert cette très belle œuvre de Sibelius, « En Saga ». J’ai eu l’impression d’entendre comme la part manquante du « Sacre du printemps » : La Terre en son état avant l’apparition de l’Homme. Non pas un fade paradis mais l’équilibre dynamique et instable de la nature avant l’apparition brutale et conquérante de l’homme qu’évoque l’œuvre de Stravinsky.

      J’ai vu que En Saga avait été composé avant Le Sacre. Je me plais donc à imaginer que Stravinsky en a écrit la suite…


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