• Eclat de printemps

    Après pluie:

    Larme de soleil.


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    GRIMOLLE :

    Griffures molles ?

    Morsures folles ?

    Mollusques gris ?

    Grimoire aigri ?

    La rime rigole

    Remugle mariolle :

    Recette de poisson avarié ?

     

    LA GRIMOLLE  (recette du Poitou)

    Pour 6 personnes :

    4 grosses pommes   6 c à s. de sucre   7 c à s. de farine   2 œufs entiers

    3 c à s. d’huile   5 c à s. de lait   1 sachet de levure alsacienne.

    Mélanger farine + levure + sucre. Incorporer les œufs et l’huile. Puis le lait  peu à peu pour avoir une pâte onctueuse. Peler et vider les pommes, les couper en grosses lamelles et les ajouter à la pâte. Verser dans un moule bien beurré. Le 1 Avril, on peut ajouter un poisson.

    Cuire 20 à 30 m. à four 180° (6)  


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  • Aller-
    Buissons exangues aux lichens obligés
    Stigmates bruns, lugubres, après raz de marée.
    Os du marais crucifiés par le sel.
    Traces de lapins: leurs chevrotines noires
    Près de douilles laissées par des chasseurs.
    Sur la boue craquelée du chemin
    Les feuilles en rosette de géraniums nains.
    Retour-
    La lumière a changé et mon regard?
    Sur les épines noires, partout
    Des boutons pointent leurs museaux blancs.
    Appels des mésanges en couples.
    Et soudain, dans cet hiver encore,
    Un petit saule trapu en chatons.


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  • Brunô nous convie cette fois à célébrer l'arrivée du printemps par un enterrement de première classe: Novembre en Mars?

    A l'enterrement d'mes illusions
    Souvent je suis allée,
    Car toujours, et à profusion,
    Elles ont repoussé.


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  • JEU D' ECRITURE PROPOSE PAR " JANUS ", et vu chez DOMINIQUE.  Règle : composez un quatrain (strophe de quatre vers) d'octosyllabes (vers de huit pieds) sur deux rimes croisées (abab) alternant rime féminine et rime…

    Le carnaval battait son plein
    Mais Pierrot cherchait Colombine -
    Aurait-il pu rester serein
    Sans cette lucarne assassine?


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  •  

     

    Je suis cigale et fourmi,

    Que la césure est imprécise !

    Comme une balle de ping-pong,

    Je vais de ruptures en rebonds,

    Et s’il y a une brisure

    Cela permet une ouverture

    Où se glisse comme par malice

    Un imprévu, comme un pompon

    Qu’il faudrait attraper bien vite

    Afin que le poème existe.


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  •  

    De l'autre rive, Tricotine,
    Si tu avais un lance bouline,
    Tu pourrais tourner ton grelin
    Autour du moulin.
    Comme un deuxième Tricotin?


      Nounedeb. 45°34,4' N - 0°55,79' W. Altitude: 15m.


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  • On se fondrait dans la nature

    On se liquéfierait sous la pluie

    On s’évaporerait au soleil

    On flotterait dans le vent

    On frissonnerait dans le froid

    On s’assoupirait dans la brume –

    On serait mort déjà ?


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  • Brunô nous propose une sympathique contribution au "Printemps des poètes". Couleur femme. Voici un slam écrit par une amie poète, Dany Chaigne, dont je vais lire quelques textes le 27 Mars à la bibliothèque de St.Georges de Didonne, avec la complicité d'un guitariste de jazz.

     

    J’ai la mémoire qui flanche

    J’me souviens plus très bien

    avoir appris en maternelle

    l’incontournable ritournelle :

    Apprendre à faire AVEC

    pour se préparer à faire SANS

    Par exemple mes oreilles :

    c’est de moins en moins…

    Elles se font vieilles !

    Pas grave, je fais répéter

    Jusqu’à ce que mes voisins, fatigués,

    un jour, sans ménagement me disent :

    Va t’faire appareiller !

    Pas grave,

    j’avais appris à compenser avec les yeux.

    Zut !

    Pas d’chance, ils se font vieux…

    Il leur faut des lunettes :

    pas pratique quand il pleut !

    Mais il faut faire AVEC…

    Alors sans les mirettes,

    sans les oreilles à sec

    comment faire ?

    Faut-il attendre Zorro

    avec le moral à Zéro ?

    Je vois, j’entends, mais autrement

    Avec le cœur peut-être…

    En attendant de faire SANS !


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    Les pas s’effacent sur le sable

    Et si les amours sont bien mortes

    Elles ont laissé comme un parfum.

    Et si les amours sont bien mortes   

    Elles ont fait place dans le cœur

    A des courants fluides et clairs

    Qui passent, sans qu’on y prenne garde,

    Nous effleurent, fragiles humeurs,

    Effluves qui ne s’effacent pas.


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