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"Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs"
Avec un ethnographe mollasson phagocyté par son sujet d’étude, Mathias Enard nous entraine de la trivialité la plus rabelaisienne à de la broderie au petit point, des boucles qui s’entremêlent dans quatre dimensions - on s'y perd délicieusement et on s'y retrouve.
Un grand roman pictonnesque.
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Les cousins, grands moustiques dégingandés
Se posent sur les murs: on dirait qu’ils s’agrippent,
Pour garder au soleil un tremblant reste de leur vie.
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Le virus me rend malade
Sans que j’en sois infectée.
Me dessèche et liquéfie
Me pousse vers la folie
Qui va sous masque.
Les yeux ne disent rien
Me faut danser.
Danser sur le fil de ma vie
Va pour la folie.
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J'ai lu le superbe "Yoga", d'Emmanuel Carrère, et je viens de l'écouter avec grand intérêt dialoguer avec Alain Finkielkraut sur France Culture dans "Répliques".
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Pourquoi aux croisées des chemins
Des croix, souvent si laides?
Pourquoi dans les églises,
Vierges et saints mécaniques
Au lieu d' œuvres d'artistes?
D’immenses édifices violent les paysages.
La religion a couvert les pays de monuments superbes
Et de bien des horreurs.
La foi n’a pas toujours bon goût.
Personne ne le dénonce.
Serait-ce sacrilège ?
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Roulement de poubelle sur le chemin.
Gazouillis dans l’espace.
Petit avion ascendant qui laboure le ciel.
Métronome lointain, la moisson.
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