• Ca perce  ça vrille  ça déglutit

    Pompe à fond la caisse

    De mon plein gré livrée

    Sur fauteuil couchée

    Mâchoire anesthésiée

    Même pas mal !


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  • Ils sont frères, quasi jumeaux, par leur philosophie. 

    Le yoga, serait art du vivre,

    Et le bouddhisme  art du mourir.

                     


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  • Un champ labouré fume.

    La route m'éblouit.

    Où va la brume,

    C'est quoi la vie?


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  • Snow nous envoie des lumières de l'autre côté de l'Atlantique. Sur ce rivage de l'océan, un petit port était illuminé.Port noël 2008


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  • Voici ce qu’il me fallait écrire après avoir vu hier soir à La Rochelle le magnifique et exigeant spectacle de Bartabas : « Le Centaure et l’animal »

     

    La rutilance noire des « Chants de Maldoror »

    S’incarne dans l’épure.

    Luttes du noir contre le blanc,

    De l’ombre et la lumière

    S’appuyant sur des lignes horizontales et verticales ;

    La vie face à la Mort.

    Entre-deux de douceur, gris et beiges dorés.

    Les pas silencieux du cheval de la Mort

    Font vibrer en musique des ors mouvants de suie.

    Le Centaure valse et vole inexorablement,

    Quand la chair se fait pierre.

    La chair se fait insecte

    En sa carapace de chitine.

    Et l’imago debout connaît, enfin,

    Une émouvante humilité d’Homme nu.


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  • Coup de scalpel du vent

    Un accroc dans la brume :

    Eclaircie.


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  •  

    Je fais le choix de la facilité.

    Casse-tête. Valse

    Hésitation.

    Oser trancher.

    Irrésolution .

    Sélectionner.

    Impossible

    Retour.

     


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  • "Je ne cherche pas la transparence, mais, tu vois, je m'accommode mal de tant de brouillard. C'est pour ça que je ne suis pas au clair avec moi-même. Tu fais comment toi pour résister?"

    On meurt pour un dessin

    On meurt pour un regard

    On meurt pour un écrit

    On meurt pour une idée

    - Et surtout de mort lente.

    Je hais la tolérance, on ne sait plus dire non

    Mais je hais encore plus tolérance zéro

    - Je ne veux rien haïr.

    Quel plaisir dans les mots quand l’horreur me submerge ?

    Je ne veux rien haïr - ô je peux espérer

    Malgré mes peurs et ma frilosité.

    Tant de cœurs grands ouverts

    D’anonymes inspirés

    D’artistes illuminés.

    Surtout tant de musiques tissant leurs mélodies

    Au-delà des prisons

    Comme une pulsation, courant de liberté

    Qui irrigue le monde.


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  • On aurait dit la Lune

    Dans un halo de brume.

    Ce n’était que Vénus.


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  • Avec le vent, la pluie.

    Un goëland:

    Vol stationnaire.


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