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Ca perce ça vrille ça déglutit
Pompe à fond la caisse
De mon plein gré livrée
Sur fauteuil couchée
Mâchoire anesthésiée
Même pas mal !
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Ils sont frères, quasi jumeaux, par leur philosophie.
Le yoga, serait art du vivre,
Et le bouddhisme art du mourir.
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Snow nous envoie des lumières de l'autre côté de l'Atlantique. Sur ce rivage de l'océan, un petit port était illuminé.
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Voici ce qu’il me fallait écrire après avoir vu hier soir à La Rochelle le magnifique et exigeant spectacle de Bartabas : « Le Centaure et l’animal »
La rutilance noire des « Chants de Maldoror »
S’incarne dans l’épure.
Luttes du noir contre le blanc,
De l’ombre et la lumière
S’appuyant sur des lignes horizontales et verticales ;
La vie face à la Mort.
Entre-deux de douceur, gris et beiges dorés.
Les pas silencieux du cheval de la Mort
Font vibrer en musique des ors mouvants de suie.
Le Centaure valse et vole inexorablement,
Quand la chair se fait pierre.
La chair se fait insecte
En sa carapace de chitine.
Et l’imago debout connaît, enfin,
Une émouvante humilité d’Homme nu.
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Je fais le choix de la facilité.
Casse-tête. Valse
Hésitation.
Oser trancher.
Irrésolution .
Sélectionner.
Impossible
Retour.
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"Je ne cherche pas la transparence, mais, tu vois, je m'accommode mal de tant de brouillard. C'est pour ça que je ne suis pas au clair avec moi-même. Tu fais comment toi pour résister?"
On meurt pour un dessin
On meurt pour un regard
On meurt pour un écrit
On meurt pour une idée
- Et surtout de mort lente.
Je hais la tolérance, on ne sait plus dire non
Mais je hais encore plus tolérance zéro
- Je ne veux rien haïr.
Quel plaisir dans les mots quand l’horreur me submerge ?
Je ne veux rien haïr - ô je peux espérer
Malgré mes peurs et ma frilosité.
Tant de cœurs grands ouverts
D’anonymes inspirés
D’artistes illuminés.
Surtout tant de musiques tissant leurs mélodies
Au-delà des prisons
Comme une pulsation, courant de liberté
Qui irrigue le monde.
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