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Par Nounedeb le 6 Avril 2011 à 07:07
Marée montante d’herbe verte.
Etre Humain, laisseras-tu pousser ainsi,
Ta noblesse native ?
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Par Nounedeb le 13 Mars 2011 à 14:00
Si je croyais en un seul dieu,
Je penserais qu’il joue aux dés
Observant, narquois, à la loupe,
Notre fourmilière affolée.
J’aimerais bien croire en plusieurs,
Les gentils tançant les méchants,
Le sourire de la pâquerette
Faisant honte au monstre nippon.
Le génie de la non-violence
Retenant les pulsions barbares.
Mais je suis une mécréante
Comme une membrane tendue
Je vibre à la moindre impulsion.
Aux émotions fort ressenties -
Quelle étrange gemellité –
Résiste l’intime quiétude.
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Par Nounedeb le 25 Février 2011 à 13:05
J'étais en panne. Je me suis souvenue de "L'éthéré", paru chez La Nonyme, cela m'a rappelé un vieux texte décrivant la cuisine. Changeons de pièce...
Des bois flottés éparpillés,
Et trois touffes de plantes vertes.
Trois fauteuils de rotin
Trois tabourets à traire
- Sont sur trois pattes,
Ainsi se tresse ma quiétude?
Un canapé bleu délavé accueillant ma sieste d’hiver
Et un petit fauteuil en cuir.
Pas de lampe au plafond
Mais pleins de lunes grosses ou petites.
Aux murs, peintures amies. Sculpture,
Epurée comme un Brancusi.
Une toute petite fleur
Vient d’éclore sur l’oranger.
Ma quiétude s’est faite parfum.
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Par Nounedeb le 1 Février 2011 à 11:40
Savez-vous mieux que moi, lettrés et érudits,
Si elle s'arrêtera, pour le héros fourbu,
Cette malédiction qui l'oblige à présent
A arpenter le monde, portant sur son épaule
La longue pelle à grain. Qui le reconnaîtrait
Lui permettrait-il bien le retour au foyer?
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Par Nounedeb le 18 Janvier 2011 à 07:07
Ca perce ça vrille ça déglutit
Pompe à fond la caisse
De mon plein gré livrée
Sur fauteuil couchée
Mâchoire anesthésiée
Même pas mal !
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Par Nounedeb le 28 Décembre 2010 à 17:17
Flotter au bord du rêve.
A la lisière du sommeil.
Les démons sont des muses.
Ne faudrait pas bouger.
Juste écrire.
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Par Nounedeb le 22 Décembre 2010 à 18:30
Ce grand cri muet de Munch -
Un sanglot dans la gorge -
Cronos bouffant l’humanité -
Saturne de Goya broyant,
Mâchant sans fin l’écervelé,
Fragile comme un test d’oursin qui
Malgré son dénuement ne cesse
De se cogner- question brûlante:
Qui sont les hommes ? Vertige affreux.
Hommes qui ne cessent de se détruire
Eux-mêmes – ne sachant y répondre ?
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Par Nounedeb le 12 Décembre 2010 à 07:07
Quelque chose de brut, râpeux,
Brouillon. De raffiné aussi.
Des fulgurances, parfois audaces,
Et de calmes méditations
Qui apaisent un peu les angoisses.
Quelque chose est là malgré tout
Qui transcende l'inachèvement;
Nourri peu à peu de bonheur.
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Par Nounedeb le 7 Décembre 2010 à 07:07
Avenue de la nuit bordée de lourds fantômes.
Des effrois à venir, contre ceux du passé.
Tâtonner à l’aveugle, cesser de se cogner
Aux parois entêtantes de l’être inachevé.
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Par Nounedeb le 20 Novembre 2010 à 07:07
Champ profond de la nuit
Labouré par le vent
Pour un semis d'étoiles.
Chant profond de la nuit
Qui fait lever en moi
L'allégresse féconde
D’appartenir aussi,
D’appartenir quand même
A ce vertige extrême.
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