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    Derrière les barreaux de l’averse,

    J’ai vu la verte liberté

    De mouettes emportées de plein gré.

    Pourquoi résister ? La vie s’écoule.

    Tu reste là mais tu t’en vas,

    Stèle friable émoussée par le vent.

    La pluie a frappé au carreau.

    Évade-toi.


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    Suis l'image de mon jardin: sauvageonne-

    Profusion d'orties et de ronces.

    Vaudrait mieux ne plus voir personne .


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    L’angoisse est un muscle farceur

    Qui joue à me pétrir le cœur,

    Mais de façon aléatoire.

    Elle joue avec mon désespoir.


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    Violences, déferlements.

    Turbidité putride

    Lambeaux sanguinolents

    N’avons-nous d’autres choix

    Que l’horreur sanctifiée-

    Un ex-voto  morbide?

    Ou l’horreur ignorée-

    Pudibonderie sordide.


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    J’ai toujours côtoyé le rien

    C’est mon ombre familière

    Mon refuge ma tanière

    J’y bascule au moindre pépin.

    Ecrire c’est comme une transe

    Qui relie les neurones aux doigts

    Alors noter ce que je pense

    Cela me satisfait parfois.

    Racler ce qui au fond résiste

    Et se rompt en demi-sommeil.

    Alors tout d’un coup j’existe-

     Il faut noter ce qui m’éveille.


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    Le silence serré comme un poing

    A mûri, âcre comme un coing

    Sur le plateau de l’amertume.

    S’y retrouver, sans le briser,

    Parmi des mots désorientés.

    Alors oser prendre la plume.


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    Que Jill Bill me pardonne, je suis incorrigible, et ne peux m'empêcher d'accepter la consigne: " L'été" pour mieux la détourner!

     

    Être, avoir été ;

    Aligner aux hivers les étés.

    Et que faire du temps passé?


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    La vie rompt du fil de l'étrave

    Le bloc inerte de l'instant.

    Mais les remous dans son sillage

    Lèvent un passé désespérant.

    Intranquillité, quelle épave

    Emporte le lit du courant?


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    Un nuage noir et sec

    Nuage de touffeur

    Quand le jus des peuples est tiré

    Plus rien à croire

    Chairs torturées

    A vendre ou à jeter

    Se croient-ils des lotus

    Tous ces puissants pourris

    Nourris de chair humaine ?

    Tous ces croyants si sûrs

    -Possesseurs du bon dieu ?


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    Je ne sais qui je suis.

    Or apparaît,

    A travers mes écrits,

    Une image. Je m’y reconnais.

    J’écris des mots souvent légers.

    Parfois leur sens m’échappe,

    Je suis dans un frisson,

    Une intuition.

    Nécessité d’écrire.

    Vous voyez parfois dans ces mots

    Un sens que je ne savais pas.

    Je ne sais qui je suis.

    Ma vie est un gribouillis.


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