• Arte Concert a retransmis l'opéra de Mozart qui vient d'être donné au festival de Salzbourg. Une production extraordinaire, magnifique et troublante.  Tous les airs y sont magnifiés dans l'épure par des chanteurs exceptionnels.

    Merci au directeur artistique Teodor Currentzis et au metteur en scène Romeo Castellucci.


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  • J'ai fait en Juillet deux lectures passionnantes:

    "Tu seras un homme, mon fils" de Pierre Assouline, biographie romancée de Rudyard Kipling.

    "Un garçon comme vous et moi" d'Ivan Jablonka, - à lire aussi par les filles.

    Je ne l'avais pas prévu, mais le lien entre les deux, et les deux époques, est fort intéressant.


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  • Un « Didon et Enée » de Purcell et Atsuki Sakaï délirant, déjanté, loufoque, jouissif, mais devenant de plus en plus noir en évoquant de sombres drames contemporains.

    Extraordinaire mise en scène de Franck Chartier, aux baguettes Emmanuelle Haïm et Atsushi Sakaï.

    Magnifique.

    Vu sur Arte concert


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  • J'ai découvert Mithridate, de Racine, donné sur la 5 sous forme de film de théâtre. Mise en scène très dépouillée d'Eric Vigner, beauté épurée du décor et des costumes qui m'ont fait penser à la fois au théâtre japonais et au sculpteur Brancusi: la ressemblance du visage de l'actrice avec "Mademoiselle Pogany" et  sur la scène une  colonne sans fin du même artiste - colonne des tourments sans fin?

    La diction très articulée des alexandrins, très claire, par les acteurs laisse les sentiments s'exprimer pleinement.

    J'ai beaucoup aimé.

    https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/2294895-mithridate-de-jean-racine-au-theatre-national-de-strasbourg.html

     


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  • Je viens de lire "Quinze causeries en Chine. aventure poétique et échanges littéraires."

    Une transcription de conférences données par Le Clézio en Chine à l'invitation de différentes universités, qui sont un magnifique hommage à la littérature, à la lecture, à l'écriture, à la vie, à l'humanité.

     


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  • Il y a des pépites sur le site de l'opéra "3ème scène". Sur le mode courts métrages. Comme le dernier, Grand hôtel Barbès:

    https://www.operadeparis.fr/3e-scene/grand-hotel-barbes?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=_


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  • J'ai aimé la subtilité avec laquelle l’évolution des sentiments de chacun est dépeinte, le changement des personnalités, jusqu’au comportement de l’amie et confidente tout à la fin. Discrétion, élégance des décors y répondent: intérieurs et costumes de goût, riches mais sobres ; superbes jardins et bois à la présence forte et bienveillante, nous rappellent que les humains  sont peu de chose. La musique m’a enchantée à l’unisson.  

    Les acteurs jouent juste, sans emphase, dans la belle langue de Diderot.

    Si ce beau film ne m’a pas enthousiasmée, il me réjouit encore, et me donne à penser à la noblesse des sentiments.

    J’aimais déjà le metteur en scène Emmanuel Mouret. Il est ici un maître. 


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  •  

    Un film grave et poignant, beau comme la folie, beau comme le désespoir dont la poésie nous sauve, un film qui honore ceux qui vont de travers, les perdants, les trop sensibles, les incompris ; un film poétique qui m'a dit : tu as droit d’être bizarre. Osons l'art, qui est poésie. Du plus obscur au plus célèbre, c’est la même famille.

    Comme ce film m’a fait du bien !

    Un film d'Erik Lieshout, Reinier van Brummelen et Arno Hagers

     avec

    Iggy Pop Michel Houellebecq Anne Claire Bourdin Jérôme Tessier  Robert Combas

     


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  • Un verre d’un vert profond d’abysses

    Reflets d’huîtres nourries de navicules bleues

    Je l’ai humé, ai-je rêvé ?

    J’ai cru sentir un parfum d’iode et de maremmes.

     

    https://www.lucileviaud.com/


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  • J’aime beaucoup Victor Segalen, sa personnalité complexe, sa sensibilité profonde. Je suis en train de le relire, par périodes, et ma connaissance de ce grand poète vient d’être enrichie grâce à deux très beaux livres : « Le désir ultramarin » de Michel Onfray, paru récemment, qui livre ses pensées sur Segalen en Polynésie, et « L’un vers l’autre » de François Cheng qui rencontre le poète allé vers la Chine quand lui-même l’a quittée pour la France. De belles nourritures.


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