•   Je poursuis avec appétit ma lecture de Colette. Mais j'ai deux livres en cours. Dans ce lieu obligé nommé "petit coin", Voltaire m'attend: "Romans et contes". Ça le ferait bien rire. Rencontre enrichissante entre ces deux génies de l'observation, épris de liberté. Leurs réflexions sont étonnamment d'actualité.


    2 commentaires
  •   Quand je suis allée m'inscrire à la médiathèque, un livret a attiré mon regard : "Odilon Redon botaniste", par Robert Coustet, avec deux textes, l'un de Francis Jammes le poète, l'autre de Marius-Ary Leblond, deux cousins critiques d'art signant d'une même plume. Comme j'aime beaucoup Odilon Redon, j'ai emprunté le livre. Il y a peu de reproductions, mais une biographie du peintre et surtout les deux textes, parlant de ses fleurs. Je n'ai pas beaucoup aimé celui de Jammes et il semble qu' Odilon Redon l'ait apprécié du bout des lèvres. Mais j'ai admiré la façon dont Marius-Ary Leblond  parlent de ces œuvres colorées, mystérieuses, oniriques, parfois mystiques.


    1 commentaire
  •  

     Je viens de lire ce "théâtre d'ombres" de Philippe Forest. J'aimerais un mot plus subtil que dégustation pour exprimer le plaisir raffiné que j’ai pris tout au long de ma lecture. Comme j'imagine que pourrait être la dégustation délicate d'un  vin qui libérerait peu à peu des arômes complexes et profonds, sublimés par un léger pétillement flou.  Un labyrinthe où l'on ne se perdrait pas vraiment, des questions qui n'auraient jamais de réponses, un vertige mais pas seulement.

     

     


    1 commentaire
  •  

      Grâce à France Musique, que j’écoute beaucoup, j’ai découvert cette très belle œuvre de Sibelius, « En Saga ». J’ai eu l’impression d’entendre comme la part manquante du « Sacre du printemps » : La Terre en son état avant l’apparition de l’Homme. Non pas un fade paradis mais l’équilibre dynamique et instable de la nature avant l’apparition brutale et conquérante de l’homme qu’évoque l’œuvre de Stravinsky.

      J’ai vu que En Saga avait été composé avant Le Sacre. Je me plais donc à imaginer que Stravinsky en a écrit la suite…


    votre commentaire
  • de Yannick Haenel, éditions Les échappés.

      Dans ce beau récit poignant, Yannick Haenel a éprouvé le besoin de revenir sur l’engagement pris, pour les lecteurs de Charlie, de transcrire semaine après semaine la totalité du déroulement du procès des tueries de Janvier 2015, et le processus d’écriture qui l’a, en quelque sorte, « possédé ».

    Car c’est un écrivain habité ; un écrivain mystique, quasi médiumnique, se mettant à nu, faisant part de son trouble. (Il a perdu nombre d'amis dans le massacre.)

    Récit a la beauté tragique, mais aussi méditation lumineuse sur l’humanité. Douleur qui côtoie ce qui nous dépasse, ce qui en nous est plus grand que nous, et, l’accepter, tout simplement.


    votre commentaire
  • "Chevreuse" de Patrick Modiano.

    Modiano le magicien sort de sa plume  des personnes et lieux, réels, fictifs ?

    Magicien qui mélange le temps et les temps, passé, présent.                

    Magicien de la plume qui nous embrume,  soulève un coin de voile, et nous enfume. 

    C’est le monde flottant et flou de Modiano, le magicien du sfumato.


    1 commentaire
  • J'ai regardé sur Arte.tv la série japonaise "La maison de la rue en pente". A travers un procès pour infanticide, comment la vie de certains juges et jurés se trouve questionnée, et le poids de traditions familiales au Japon. Superbe.

    https://www.arte.tv/fr/videos/103427-001-A/la-maison-de-la-rue-en-pente-1-6/


    1 commentaire
  • Dans sa chronique de Charlie hebdo du 1 Septembre, n° 1519, Yannick Haenel fait un si bel éloge de « Comme un ciel en nous » de Jakuta Alikavazovic que je l’ai acheté et viens de le finir, encore éblouie, regrettant la fin de cet éblouissement.

    Ce livre est paru dans une collection de chez Stock qui s’appelle « ma nuit au musée ». C’est au Louvre que l’auteure a choisi de se faire « enfermer », pour une nuit féconde…


    1 commentaire
  • Je suis allée voir le très beau "Drive my car" de Ryûsuke Hamaguchi.

    Où l'on voit que les êtres humains sont bien frères, à travers les époques et à travers la diversité de leurs cultures, frères de sensibilité  et frères de sentiments.


    1 commentaire
  • Je viens de lire, enfin, "Le courage de la nuance" de Jean Birnbaum. Victime de son succès, il était en réimpression.

    C'est un livre essentiel.


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique