-
Un film grave et poignant, beau comme la folie, beau comme le désespoir dont la poésie nous sauve, un film qui honore ceux qui vont de travers, les perdants, les trop sensibles, les incompris ; un film poétique qui m'a dit : tu as droit d’être bizarre. Osons l'art, qui est poésie. Du plus obscur au plus célèbre, c’est la même famille.
Comme ce film m’a fait du bien !
Un film d'Erik Lieshout, Reinier van Brummelen et Arno Hagers
avec
Iggy Pop Michel Houellebecq Anne Claire Bourdin Jérôme Tessier Robert Combas
votre commentaire -
Une drôle de question, n'est-ce pas, à laquelle nous n'avons pas répondu, pendant ce café philo du mois d'Avril. Mais elle a suscité de beaux échanges, à lire ici:
http://5-a-7-philo-royan.eklablog.com/qu-est-ce-que-mourir-c29991420
1 commentaire -
Un verre d’un vert profond d’abysses
Reflets d’huîtres nourries de navicules bleues
Je l’ai humé, ai-je rêvé ?
J’ai cru sentir un parfum d’iode et de maremmes.
1 commentaire -
LE TEMPS PASSE
Je n'admire tant la Lune
que depuis que je sais qu'en arabe
elle s'appelle QMR
La lune joue sur l'enfance plane en des vagues qui se résorbent dans les feuilles des arbres cerceau subtil et lourd pâte d'éternité
Un soldat s'immobilise au chant du hibou au cristal frappé du crapaud La lune chante les herbes pures du sommeil qui s'ignore
Les rats dansent dans les villes Les gares se taisent et se taisent aussi ceux qui hurlent la nuit ceux qui geignent dans le silence
La mémoire s'étend jusqu'au passé des autres Hypocrite érudit tu ne pleureras plus
dispersé en toi-même
nrf Gallimard
1 commentaire -
Le compte rendu des échanges autour de cette question est à lire ici:
http://5-a-7-philo-royan.eklablog.com/peut-on-etre-lucide-c29889502
2 commentaires -
Elle est là, distorte
Cette douleur qui fore frotte gratte.
Cœur arraché
Corps encore.
Il n’y a ni lieu ni frontière
Juste sortie de fondrière
Fil ténu peut casser
- Parfois se rebobine.
2 commentaires -
Lorsque j'ai voulu enfiler mes après-skis, bien venus par ces froidures passées, j'ai senti au fond quelque chose de grif'poilu: ce charmant lérot, cousin du loir, avait trouvé un hôtel de luxe pour son hiver. Je l'ai remis au chaud - dans un hébergement déclassé... Est-ce lui qui cueille les dernières amandes restées sur l'arbre, les coince astucieusement dans un creux du vieux pommier pour les ouvrir plus facilement? le sol est jonché d'éclats de coquilles.
Cela m'a rappelé cette charmante berceuse de Simone Ratel:
Bien au creux, bien au chaud
Mon gras mon doux mon beau
Poil luisant pattes fines
Mon petit loir dort
Dort et dîne
Dîne et dort
Un petit loir qui dort
Dort et dîne
Dîne et dortVoici l'hiver venu
Les petits rats tout nus
Nichent dans la farine
Mon petit loir dort
Aux arbres du verger
Bois sec noyaux rongés
Le vent chante famine
Mon petit loir dort
1 commentaire -
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources de couleurs
Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout ton sang coule dans leurs regards.
votre commentaire -
Un nouveau compte rendu de notre café philo est à lire ici:
http://5-a-7-philo-royan.eklablog.com/depend-t-il-de-nous-d-etre-heureux-c29727704
2 commentaires