-
Le ciel, un gris bleuté qui tire vers le rose, Encore doré à l’ouest : le crépuscule. Elle est là, dans sa majesté ronde. On ne peut l’ignorer. Elle est là, Lune, souverainement belle. Elle fait presque peur tant elle a de présence.
-
A la minuit Je suis sortie Pour te voir, Dans le noir. Pas de tournelunes Poussées à la brune. Tu gobais de petits nuages, Meringues sauvages.
-
A la sixième pansélène L’année à son mitan S’étire. Lourde est la peine Et sourd le cœur. La déchirure est ligature. Le ciel est un lac inquiétant L’année flotte sur son mitan. A la sixième pansélène L’année à son mitan S’étire. Lourde est la peine Muet le chant...
-
La quatrième pansélène. Un rossignol. Une mélodie sous bémol. J’ai vu des lumières qui volent Petits yeux ronds reflets de ciel. Bulles de chant cristallisé. Air suspendu d’un rossignol Dans la nuit claire D'une quatrième pansélène.
-
A la deuxième pansélène Du côté du levant, La petite Vénus clignait de l’œil Face au coucher de Lune. A la deuxième pansélène Vénus, Au réveil des oiseaux.