• BIS REPETITA

    Je ressors un poème écrit en 2009. Il est encore valable aujourd'hui.

     

    Dans le jardin mouillé les cagouilles vont paître. 

    Le vert montant des herbes rejoint celui qui plombe 

    Les feuillages alourdis par la pluie obstinée. 

    Sous les orties fleuries on peut voir apparaître 

    Des touffes de chiendent. Le vol d’une palombe 

    Rompt l’ennui qu’égaierait un feu de cheminée. 

    Sous le figuier trempé on ne peut reconnaître 

    Les ancolies, fanées. On dirait que des rhombes 

    Flottent sur le bassin, reflets de mes pensées. 


  • Commentaires

    4
    Jeudi 26 Juillet 2018 à 18:30

    Je lis le tracé de chacun de tes mots qui tiennent sur une page de carnet. Vagabondage de l'âme qui surprend la vie...

    3
    Mardi 24 Juillet 2018 à 15:45

    Le jardin entre ciel et eau  accroche le regard et l'âme. Amitiés

    2
    Jeudi 14 Juin 2018 à 01:04

    Ces rhombes au goût de sel et de cristal me font connaître un mot que j'ignorais : "cagouille". Tout l'escargot semble s'y loger, la tête enfouie dans sa cagoule de nacre, lent et rond sous la pluie qui mouille.

    1
    Mardi 12 Juin 2018 à 19:04
    Vos pensées au diapason d'une nature en larmes.J'aime beaucoup.
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