-
BIS REPETITA
Je ressors un poème écrit en 2009. Il est encore valable aujourd'hui.
Dans le jardin mouillé les cagouilles vont paître.
Le vert montant des herbes rejoint celui qui plombe
Les feuillages alourdis par la pluie obstinée.
Sous les orties fleuries on peut voir apparaître
Des touffes de chiendent. Le vol d’une palombe
Rompt l’ennui qu’égaierait un feu de cheminée.
Sous le figuier trempé on ne peut reconnaître
Les ancolies, fanées. On dirait que des rhombes
Flottent sur le bassin, reflets de mes pensées.
-
Commentaires
Ces rhombes au goût de sel et de cristal me font connaître un mot que j'ignorais : "cagouille". Tout l'escargot semble s'y loger, la tête enfouie dans sa cagoule de nacre, lent et rond sous la pluie qui mouille.
Vos pensées au diapason d'une nature en larmes.J'aime beaucoup.
Ajouter un commentaire
Je lis le tracé de chacun de tes mots qui tiennent sur une page de carnet. Vagabondage de l'âme qui surprend la vie...