• ESSAI POUR RENDRE HOMMAGE...

     

    Essai pour rendre hommage à Rainer Maria Rilke à travers la gravure de Albrecht Dürer « Le chevalier la mort et le diable ».

     

    Copie de 041-Le-Chevalier-le-Diable-et-la-Mort

    Noir cavalier d’acier qui caracole

    A senestre, traversant le monde

    Bruissant : de veilles en vallées

    Ennemis et amis,  repas et repos

    De Mai et de frais, grémil et  Graal

    Et Dieu lui-même, multiple sa

    Présence en tous lieux.

     

    Cependant, en la carapace du cavalier

    En deçà de l’anneau maléfique

    La mort  tapie  médite, et médite encore :

    Quand la lame jaillira

    Hors du faisceau,

    La lame étrangère et libre,

    Je sortirai de ma retraite

    Je ferai ployer les jours

    Pour infiniment m’étendre

    Et jouer

    Et chanter.


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  • Commentaires

    7
    Dimanche 11 Décembre 2011 à 00:23
    6
    Vendredi 9 Décembre 2011 à 23:24
    Lenaïg Boudig

    Merci Noune. Très beau, encore hermétique pour moi, mais un début. A quand la dernière Pansélène ? A moins qu'elles ne se prolongent l'année prochaine ?

    5
    Jeudi 8 Décembre 2011 à 18:57
    Lenaïg

    Ah, j'ai ce soir la main pour te faire une p'tite empreinte de passage ! J'ai déjà lu, je relis et, même si Rilke ne m'est (encore) connu que de nom, tu évoques dans ton poème plein d'images de chevalerie et de quêtes et conquêtes, j'entends claquer les épées les unes contre les autres ... Bises, Noune.

    4
    Lundi 5 Décembre 2011 à 22:14
    michelaise

    ça a des airs d'Apocalypse, comme la gravure du reste... un monde sombre et inquiétant

    3
    Lundi 5 Décembre 2011 à 13:11
    Rose

    Atmosphère sombre à la mesure de la gravure!

    Bisous

    Rose

    2
    Dimanche 4 Décembre 2011 à 16:05
    Alice

    Belle composition sombre, apportant le souffle de Rilke au chevalier

    1
    Samedi 3 Décembre 2011 à 18:08
    Monelle

    Bonsoir, j'ai voulu en savoir plus sur Rainer Maria Rilke, le poète des roses et de la mort et j'ai trouvé ces quelques lignes de lui.

    Ce soir s'effeuilleront les roses,
    trop pleines d'elles-mêmes, en douces agonies.
    Ô mon enfant, ô mon amie vas y -:
    La vie s'éclaire dans la mort des choses.

    Et tu lui as rendu un bel hommage par ton écrit !

    Douce soirée - bisous

    Monelle

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