• TRADUCTION 1 retouchée.

     

    Klaus Groth

    Wie Melodien zieht es

    Mir leise durch den Sinn,

    Wie frühlingsblumen blüht es,

    Und schwebt wie Duft dahin.

     

    Doch kommt das Wort und fasst es

    Und führt es vor das Aug’,

    Wie Nebelgrau erblasst es

    Und schwindet wie ein Hauch.

     

    Und dennoch ruht im Reime

    Verborgen wohl ein Duft,

    Den mild aus stillem Keime

    Ein feuchtes Auge ruft.

     

     

     

    Comme une mélodie s’en vient

    Tout doucement dans mon esprit,

    Comme fleurs au printemps, fleurit

    Et flotte au loin comme un parfum.

     

    Mais les mots écrits pour le dire

    Lorsque j’y pose mon regard,

    Cela pâlit comme un brouillard

    Et disparait comme un soupir.

     

    Cependant reste dans mes rimes

    Un effluve en secret blotti

    Qui du bouton tout endormi

    Sortira, au regard intime.  

       

  • Commentaires

    4
    Dimanche 1er Mai 2016 à 00:10

    Bonsoir Nounedeb... Si je compte bien, j'ai fait 7 ans d'allemand (de la 4ème à la Terminale, plus deux années à l'université)... J'ai l'impression d'avoir tout (ou presque) oublié, alors que j'étais plutôt bon... Tout cela pour te dire que je n'aurais pas été bien capable de traduire ce poème de Groth en gardant l'esprit poétique et... les rimes ! 

    Dans tes rimes, des effluves secrets sont à humer, c'est clair ! Mais il faut savoir les mériter, les ouvrir comme il faut. 

    Merci pour cette belle lecture que l'ensemble m'a procurée.

    FP

      • Dimanche 1er Mai 2016 à 18:16

        Grand merci Fabrice - j'ai fait de haute voltige! Mon prof de chant, qui est autrichienne, m'a donné le sens profond. Je me suis débrouillée pour transformer une traduction basique en un texte poétique respectant l'intention qu'y a mis l'auteur. (j'ai juste fait allemand 2ème langue).

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    3
    Dimanche 24 Avril 2016 à 12:11

    Mais les mots écrits pour le dire

    Lorsque j’y pose mon regard,

    Cela pâlit comme un brouillard

    Et disparait comme un soupir.

     

    Moi aussi, lorsque j'écris en prose, cela me fait le même effet.

    Et  c'est tellement joli dit en vers.

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