-
TRADUCTION 1 retouchée.
Klaus Groth
Wie Melodien zieht es
Mir leise durch den Sinn,
Wie frühlingsblumen blüht es,
Und schwebt wie Duft dahin.
Doch kommt das Wort und fasst es
Und führt es vor das Aug’,
Wie Nebelgrau erblasst es
Und schwindet wie ein Hauch.
Und dennoch ruht im Reime
Verborgen wohl ein Duft,
Den mild aus stillem Keime
Ein feuchtes Auge ruft.
Comme une mélodie s’en vient
Tout doucement dans mon esprit,
Comme fleurs au printemps, fleurit
Et flotte au loin comme un parfum.
Mais les mots écrits pour le dire
Lorsque j’y pose mon regard,
Cela pâlit comme un brouillard
Et disparait comme un soupir.
Cependant reste dans mes rimes
Un effluve en secret blotti
Qui du bouton tout endormi
Sortira, au regard intime.
-
Commentaires
Mais les mots écrits pour le dire
Lorsque j’y pose mon regard,
Cela pâlit comme un brouillard
Et disparait comme un soupir.
Moi aussi, lorsque j'écris en prose, cela me fait le même effet.
Et c'est tellement joli dit en vers.
Ajouter un commentaire
Bonsoir Nounedeb... Si je compte bien, j'ai fait 7 ans d'allemand (de la 4ème à la Terminale, plus deux années à l'université)... J'ai l'impression d'avoir tout (ou presque) oublié, alors que j'étais plutôt bon... Tout cela pour te dire que je n'aurais pas été bien capable de traduire ce poème de Groth en gardant l'esprit poétique et... les rimes !
Dans tes rimes, des effluves secrets sont à humer, c'est clair ! Mais il faut savoir les mériter, les ouvrir comme il faut.
Merci pour cette belle lecture que l'ensemble m'a procurée.
FP
Grand merci Fabrice - j'ai fait de haute voltige! Mon prof de chant, qui est autrichienne, m'a donné le sens profond. Je me suis débrouillée pour transformer une traduction basique en un texte poétique respectant l'intention qu'y a mis l'auteur. (j'ai juste fait allemand 2ème langue).