-
RONDEAU POUR L'AOÛT
Qui es-tu donc, mois d’Août, avec ton opulence ?
Tes plages submergées, marées de foules avides
Qui fluent et qui refluent comme un humain liquide ;
Avec l’odeur des crèmes, passées en abondance,
On ne sent plus la mer. Que des odeurs putrides.
Où allons-nous, mois d’Août, avec cette croyance
Qu’un bonheur frelaté comble nos espérances?
Et encore tes orages, et ta chaleur torride ;
Voici tes fruits mûris, tes guêpes-alors prudence !
On a le nez levé vers les astéroïdes
Griffant soudain la nuit, éveillant nos consciences
De leurs messages venus des Perséides.
Qui es-tu donc mois d’Août pour que j’aie tant souffrance
A écrire ce rondeau dépourvu d’élégance ?
Tu es riche, mois d’Août, et je reste stupide.
Tags : mois, d’aout, tes, rondeau, putrides
-
Commentaires
"Surtout, ne pas prendre au pierd de la lettre toutes mes élucubrations!. " C'est bien comme ça que je l'entends et la réciproque est valable... nous avons arrêté le vin chaud pour passer au grog
Bises
AnneBonsoir Noune, il faut venir dans le Nord, ça sent les embruns, l'humidité et le sable qui vole nous masque la foule agglutinée... autour d'un vin chaud !
Mais non, je plaisante, il fait frais mais le soleil se montre de temps en temps, c'est sûr, cette année nous n'aurons pas fait de frais avec les crèmes solaires !
BisesAnne
Ajouter un commentaire
Que de vérités si bien écrites. Bisous