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PAUL MORAND
BOULE-PANORAMA
Puis naquirent les planètes
avec, pour rayons, des soies de porc,
des astres en métal blanc
semés d’une chapelure d’ozone,
et d’autres
dont la bouche était un timbre de caoutchouc ;
tous
rayèrent une nuit soumise au froid industriel.
Dans « les poètes de l’univers » anthologie de Jean-Pierre Luminet
Tags : Paul Morand, univers
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Commentaires
De Paul Morand, je ne me lasse pas de relire "Venises". Merci pour ce poème, surprenant sous sa plume.
Etonnant Morand, Noune, que je ne connais pas ... Ma foi, ce poème me fait penser à certaines descriptions en prose et en anglais de Terry Pratchett ! Bises.
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