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LA RUE ETAIT...SONNET.
Les "Impromptus littéraires" proposent cette semaine de parler d’une rue:
C’est une rue un peu particulière puisque nous vous demandons de commencer impérativement votre texte, en prose ou en vers, par : La rue était étroite, longue, humide et obscure.
La rue était étroite, longue, humide et obscure.
L'orage avait cessé: plus un éclair au loin
Et l'on n'y voyait rien. J'allais rasant le mur
Tâtonnant de la main. Je m'arrêtais au coin
D'une porte cochère, m'ébrouais avec soin
Quand un souffle haletant tombant de la ramure
Me fit dresser l'oreille: j'entendis un murmure,
Une plainte plutôt me prenant à témoin:
Je vis un beau jeune homme aux branches suspendu.
Il craignait de tomber, pressentant la rupture.
J'ouvris les bras, pour que la chute soit moins dure.
Nous roulâmes tous deux dans la ruelle obscure.
Ce qu'il advint plus tard sera, à jamais, tu.
Mais j'aime encore sortir, la nuit, quand il a plu.
Tags : Sonnet, rue, souffle, rupture.
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Commentaires
c'est bien imaginé et joliment écrit ! Il y en a beaucoup des jeunes gens suspendus aux branches ?
coucou Noune... je vois que tu es fort occupée avec les trombes d'eau qui tombent en ce moment !! hihi! merveilleux poème s'il en est ! je ne reçois plus aucune nouvelle de tes deux blogs je n'y comprends rien je vais me réabonner ??? gros bizzzoux
Merci pour vos commentaires. Je suis souvent étonnée de voir jusqu'où la recherche de rimes m'emmène!
:)
Oh! Tout s'explique! Je me suis toujours demandé pourquoi tu aimais tant sortir après l'orage...
... et moi je ne sors jamais la nuit quand il pleut
ne peut donc voir les beaux jeunes hommes suspendus..
Joli poème tout en rime..
J'aime beaucoup !
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En fait d'arbre-à jeune(s) homme(s), j'ai un figuier bien...voir le "Rondeau pour Septembre", dans Météoriques....