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LA GEANTE ACCOUDEE.
Sur cette photo proposée par Miletune:
source (clic)
Quand les gens sont chez eux,
Pétrifiés, aux écrans,
Les âmes des maisons
S’en vont
Habiter la géante accoudée à leurs toits,
Qui pense tristement aux rues trop silencieuses
Et aux trottoirs trop nets
Sans aucune herbe folle.
Plus d’accent étranger
Plus une odeur vivante.
Pas un remugle ; pas un danger ?
La géante s’ennuie accoudée aux maisons
Aux maisons de la ville
Que la vie a fui.
Tags : maisons, rues, trottoirs, herbes folles
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Commentaires
Géante silencieuse
ne connaît pas les ondes
sans portable
elle les survole
son regard tourné
vers l'infini !
Bonjour Nounedeb,
Un très beau poème, bien joliment écrit. U n très bel échange. MERCI !
Bises bien amicales.
Henri.
Une très belle idée, cette géante vivant des âmes (et de l'ennui) des humains rivés à leurs écrans, et qui oublient le ciel.
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Une mélancolie extrême superbement exprimée.