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DECEMBRE 4
Essai de haïbun, en hommage à Moog, qui les fait si bien.
Je vais au bout du chemin, à petits pas pour ne pas glisser sur le sol mouillé, dans mes sabots comme des socques. L’air humide et frais pénètre mes narines. Le bruit des gouttes sur le parapluie me fait penser à une pluie de grains de riz ; je me vois japonaise.
Socques et parapluie
A petits pas dans les flaques :
Estampe japonaise.
Tags : socques, japonaise, petits, parapluie, chemin
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Commentaires
C'est réussi, essai transformé, bravo Noune et merci pour cet instant de poésie, le haîku final est vraiment un bijou dans cet écrinhaïbun.
Bises
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J"aime beaucoup la fraicheur de tes mots!
amitiés
krismalo