• ANDRE COHEN ATKIN

     

     

    Un poème du jeudi pour "Croqueurs de mots"

     

     

    New York musée Guggenheim la femme nue

    allongée de Modigliani m'éclate au visage je

    tranche aussitôt les phrases avec une feuille

    de boucher celle qui sert à fendre les agneaux

    les éparpille les rassemble les éparpille de

    nouveau les mots se cherchent jusqu'au jour

    où à Romans les peintures de Giorda me brûlent

    les yeux j'écris femme télé bleu tandis que dans

    le jardin défilent les rhinocéros en pierre de

    Jacques Barry

    Extrait tiré de "Le sourire de l'absente", André Cohen Atkin, l'atelier du Hanneton 2012      (trouvé sur le site du "Printemps des poètes")

     


  • Commentaires

    2
    Jeudi 21 Novembre 2013 à 11:36

    Une belle empreinte que celle des peintres dans la mémoire des poètes !

    1
    Vendredi 15 Novembre 2013 à 12:35

    Merci pour cette découverte. Je ne connaissais pas du tout.

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