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ANDRE COHEN ATKIN
Un poème du jeudi pour "Croqueurs de mots"
New York musée Guggenheim la femme nue
allongée de Modigliani m'éclate au visage je
tranche aussitôt les phrases avec une feuille
de boucher celle qui sert à fendre les agneaux
les éparpille les rassemble les éparpille de
nouveau les mots se cherchent jusqu'au jour
où à Romans les peintures de Giorda me brûlent
les yeux j'écris femme télé bleu tandis que dans
le jardin défilent les rhinocéros en pierre de
Jacques Barry
Extrait tiré de "Le sourire de l'absente", André Cohen Atkin, l'atelier du Hanneton 2012 (trouvé sur le site du "Printemps des poètes")
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Commentaires
Une belle empreinte que celle des peintres dans la mémoire des poètes !