• J'ai aimé la subtilité avec laquelle l’évolution des sentiments de chacun est dépeinte, le changement des personnalités, jusqu’au comportement de l’amie et confidente tout à la fin. Discrétion, élégance des décors y répondent: intérieurs et costumes de goût, riches mais sobres ; superbes jardins et bois à la présence forte et bienveillante, nous rappellent que les humains  sont peu de chose. La musique m’a enchantée à l’unisson.  

    Les acteurs jouent juste, sans emphase, dans la belle langue de Diderot.

    Si ce beau film ne m’a pas enthousiasmée, il me réjouit encore, et me donne à penser à la noblesse des sentiments.

    J’aimais déjà le metteur en scène Emmanuel Mouret. Il est ici un maître. 


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    Nappes de brume dans les fonds
    Très haut  survole
    Un cri de corneille.

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    Je viens de relire avec grand plaisir "Les lettres de mon moulin". Ce texte est tiré de "En Camargue"; j'aurais pu le placer dans la rubrique La Lune...Comme ici, en bord de Gironde, le ciel y est une vaste et profonde coupole où la lune joue un rôle de star.

    " ...Tout à coup j'éprouve un tressaillement, une espèce de gêne nerveuse, comme si j'avais quelqu'un derrière moi. Je me retourne, et j'aperçois le compagnon des belles nuits, la lune, une large lune toute ronde, qui se lève doucement, avec un mouvement d'ascension d'abord très sensible, et se ralentissant à mesure qu'elle s'éloigne de l'horizon..."


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