• Chers administrateurs,

    Antan, je fus fourmi, je grattouillais avec ardeur, non la guitare, mais le « papier », de mon clavier.

    A présent cigale je suis, ne gratte plus que mon gosier.


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  • Sommes-nous à même de conduire notre vie à notre gré? - vous pouvez suivre le débat à ce sujet sur le site du 5 à 7 Philo de Royan, ici


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  • Grâce à la suggestion que me fait Carole dans son commentaire, j'ai remanié cet essai de traduction. Je vous le livre:

     

    Les roses, que j’ai brisées dans la haie nocturne

    Exhalent un parfum plus doux que le diurne ;

    J’en étais imprégné par les branches agitées,

    Humecté de rosée.

     

    Le parfum, cette nuit, au bouton de tes lèvres,

    Je l’ai cueilli, j'étais glacé et plein de fièvre.

    Que ton âme émue elle aussi, rende les armes

    Et que tu fondes, en larmes.

     

    C'est important de comprendre le mieux possible le sens des textes que l'on chante. Lorsque ce sont des poèmes, mis en musique, je me régale à essayer de les traduire au mieux des sentiments exprimés.

     

    Hans Schmidt     Sapphische Ode 

     

     Rosen brach ich nachts mir am dunklen Hage;

     Süßer hauchten Duft sie als je am Tage;

     Doch verstreuten reich die bewegten Äste

     Tau, der mich näßte.

     

    Auch der Küsse Duft mich wie nie berückte,

     Die ich nachts vom Strauch deiner Lippen pflückte:

     Doch auch dir, bewegt im Gemüt gleich jenen,

     Tauten die Tränen.

     

    Les roses que j’ai brisées dans la haie nocturne

    Exhalent un parfum plus doux que le diurne ;

    J’en étais imprégné par les branches agitées,

    Humecté de rosée.

     

    Le parfum du baiser ne laisse pas de glace,

    Celui cueilli la nuit à tes lèvres en rosace.

    Qu’en toi aussi l’âme s’émeuve, baisse les armes,

    Et que tu fondes en larmes.


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