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Le jardin de son enfance / jeu de style chez "Les Impromptus Littéraires":
Nous vous proposons de nous raconter le jardin (ou parc, le square, le paysage) de votre enfance.
Mais, nous vous demandons d'écrire votre texte en empruntant le style de votre auteur préféré, un peu comme un hommage (ou une parodie à votre choix).
Dans le parc voisin presque abandonné
Deux petites filles ont librement joué.
Grimpant aux arbres, piétinant les girolles
Cueillant les fleurs, dégustant les corolles
Dans le parc voisin presque abandonné
Deux petites filles ont bien souvent rêvé.
Se souvient-elle qu’on jouait aux indiennes ?
Grimpant aux arbres, nous y étions îliennes.
Nous nous étions donné de beaux surnoms
Qui n’étaient pas encore « pseudos », ah non !
Nous étions persuadées d’être invincibles
Nous nous sentions prêtes à tous les possibles.
Cachées, nul ne pouvait apercevoir
Les deux amies qui n’allaient se revoir
Que bien plus tard ; chacune après l’école
Ayant suivi sa propre farandole…
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En réponse à un haïku, chez Alice.
Saisis par le givre
ou par un cri de corneille
l'arbre et son reflet.
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J'avais écrit ce texte pour "Les Impromptus Littéraires", et puis j'ai oublié de le poster. Le voici. Il fallait commencer par "Si on m'avait dit".
Si on m’avait dit,
Que la neige est froide et la pluie
Que la grenouille chante l’hiver
Que le bateau posé sur ber
Peut faire chavirer la mémoire
Qu’il peut y avoir des nuits noires
Si on m’avait dit
Que c’est ça la vie
A la vie, à la mort -
Tais-toi, et dors.
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Et le roman s’achève de lui-même
J’ai déchiré ma vie et mon poème
Plus tard plus tard on dira qui je fus
J’ai déchiré des pages et des pages
Dans le miroir j’ai brisé mon visage
Le grand soleil ne me reconnait plus
J’ai déchiré mon livre et ma mémoire
Il y avait dedans trop d’heures noires
J’ai déchiré l’azur pour chasser les nues
J’ai déchiré mon chant pour masquer les larmes
Dissipé le bruit que faisaient les armes
Souri dans la pluie après qu’il a plu
Déchiré mon cœur déchiré mes rêves
Que de leurs débris une aube se lève
Qui n’ait jamais vu ce que moi j’ai vu
Poésie/Gallimard/Télérama
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C'est le sujet qui a été traité, au mois de Janvier, au café philo "5 à 7 philo de Royan". Vous pouvez le lire ici, et pourquoi pas nourrir cette réflexion par le biais des commentaires.
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