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    Haut sur l’escabeau

    Cueillant les amandes

    Je suis aux anges.


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    Quand la nuit tombe

    Nuages sombres

    Grands arbres noirs 

    Mouvantes ombres

    Un vertige mystérieux

    C’est merveilleux.


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  • Peut-on nommer jardin ce lieu

    Où lierre, orties, ronces, dominent –

    Et j’y trouve un bonheur piquant ?

    Où les figuiers se plaisent aussi,

    Pruniers sauvages et amandier.

    Sa terre m’accorde des patates,

    Quelqu’ haricots, quelques tomates –

    Contre menus soins du matin

    Et du soir.

    Et toi, mon âme ?

    Tu étais bon terreau, fertile.

    Je t’ai peu cultivée.

    Grande ardeur suivie de paresses -

    Comme un négatif un peu flou

    Dont on n’a pas tiré l’image…


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  • La guêpe fouisseuse

    Fait son château de sable

    Avec la terre de la cour.


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  • Au prunier

    Les oiseaux, les guêpes et moi.

    On se régale.


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  • Et pour finir dans un éclat de rimes...  

    Chez Tante Rose
    On prend des claques
    Chambres mi-closes
    Les portes claquent.
    Nous bambochons
    Avec des riches
    A diamants - cabochons
    Gros comme des pois chiches.
    Chez Tante Rose
    On prend des claques
    Chambres mi-closes
    Les portes claquent.
    Nous irons sous la couverture,
    Et ouvrant bien grand mon compas
    Dans mes tréfonds obscurs
    Un quidam prendra son repas.
    Chez Tante Rose
    On prend des claques
    Chambres mi-closes
    Les portes claquent.
    A tous ceux qui vraiment se plaisent
    Du champagne nous verserons
    Et que dans les chambres ils baisent,
    Nous aussi nous enlacerons.
    Chez Tante Rose
    On prend des claques
    Chambres mi-closes
    Les portes claquent.
    Et puis il y a du savon
    Commandé par le biais des ondes
    En Chine: il vient de Canton.
    Chez Tante Rose on en voit, du monde.


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  • Toujours les mêmes rimes...

    Je sais que les gens du canton
    Ne sont pas riches,
    Mais de là à manquer de savon
    Ou de pois chiches,
    On se demande où va le monde,
    Pendant que baisent...
    Y a rien dans le micro-onde.
    On doit manger des choses qui plaisent:
    Un bon repas.
    Rien qu'y penser les langues claquent.
    L'œil au compas
    Le chef surveille, car prendre une claque
    Pour une obscure
    Cuisson ratée de cabochons!
    La couverture
    En chocolat - nous bambochons
    Chez Tante Rose -
    A coulé; nous la verserons.
    Bouche mi-close,
    Les profiterolles nous engloutirons*...

    *licence poétique pour "enlacerons."


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  •   Sur rimes imposées

    J'en ai ma claque
    De tous ces riches,
    Gens du beau monde
    Qui m'exaspèrent. Chiche!
    Même si j'ai perdu mon compas
    De relèvement, j'irai à Canton -
    Sous un nom d'emprunt, couverture
    Pour un trafic de cabochons.
    Là-bas, s'ils leurs plaisent,
    Des malfrats verseront
    La dîme à tante Rose.
    Avec ses paupières demi-closes
    Elle a l'air d'une chinoise obscure,
    Cheveux crantés qui font des ondes.
    Elle veut, après les repas,
    Que ses clients lui baisent
    Les mains, sinon quel savon!
    Pendant ce temps nous bambochons
    Mais, à la baille, si les voiles claquent:
    Les écoutes nous enlaceront!


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  • A Rochefort près de l'Hermione, sous la conduite du sculpteur Frédéric Nobili qui va construire un manège en bois.

     

     

    Les coups sourds du maillet résonnent dans l’épaule

    Et font vibrer le coude. L’estomac s’appuie, ferme,

    Au bord de l’établi. Les copeaux volent.

    La gouge est un scalpel laissant

    Sa douce cicatrice.

    On effeuille le bois.

    Chaque copeau est un pétale.

    Un pétale odorant de tilleul,

    Parfum profond qui n’est pas de tisane.


    2012 30 juillet5


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  • Pour le banc de méditation d'Hélène*

     

    La diagonale de l’oiseau à traversé la vitre

    Comme pierre, flottant,

    Silencieuse et légère.


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