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    Les cerises mûrissent tôt cette année. Quelques oiseaux, peu nombreux, se laissent attirer par la rutilance claire des griottes. Après un coup de bec, ils renoncent au fruit trop acide. Mais les fourmis profitent de ces petites blessures pour se gaver de leur suc assez sucré.

     

    Récolte de rubis

    Sur l’arbre à perles.

    Déjà les griottes.

     

    Perles translucides,

    Les oiseaux vous dédaignent,

    Griottes trop acides.


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    Mais,  Fanfan, 56, ce n'est pas la Corse, c'est le Morbihan!

     

    L'histoire commence ainsi:

    Un soir d'orage ,où le bruit du tonnerre se mêlait à un plastiquage, près  de la maison de Dumè, ....à vous de continuer

    Voici les questions:

    1- Pourquoi la porte du frigo est-elle ouverte ?

    2 - Pourquoi y-a-t-il une chaussure à l'intérieur ?

    3- Pourquoi le grand-père est-il couché dans l'entrée ?

    4- Que fait le parapluie dans le lit conjugal ?

    5- Où est passée la grand-mère ?

    6- Pourquoi la bouteille est-elle vide ?

    7- Où sont passées les casseroles ?

    8 - Qui a dit que c'était impossible ?

    9 -Pourquoi lundi ?

    10- Que fait le chat chez les voisins ?

     

      Un soir d’orage où le bruit du tonnerre se mêlait à un plastiquage près de la maison de Dumé son chat effrayé avait d’abord sauté toutes griffes dehors sur la grand-mère qui dans un grand cri avait basculé en arrière faisant tomber le grand-père en travers de l’entrée envoyant sa chaussure droit dans le frigo dont la porte était restée ouverte parce que Dumé mort de frousse et de soif avait sifflé une bouteille de pastis pour se donner le courage de faire sauter la bombe artisanale qu’il avait fabriquée avec la batterie de casseroles même que ses copains avaient dit que c’était impossible mais il avait dit que si et il avait mis un parapluie dans son lit pour que sa femme ne s’aperçoive pas de son absence et alors la grand-mère flûte j’ai perdu la grand-mère et puis pourquoi faut-il rendre ce défi un lundi le lundi c’est fait pour se reposer du dimanche et avec tout ça on ne sait toujours pas où il a posé la bombe et bien je pose la plume. J’oublie ! Il s’est enfui chez les voisins (le chat). Point final.

     


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    Dois avoir une chair ductile:

    Si le soleil me chauffe à moëlle

    Le moindre froid glace mon sang.


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    Tout d’abord ce proverbe japonais :

    « Dans le goûter de l’enfant on trouve les pensées de la mère. »

    Et ce texte de D.H. Lawrence :

    « Personne ne pourra jamais posséder mon âme. Elle a été à ma mère, et elle ne sera plus jamais à personne. Personne ne pourra plus jamais entrer ainsi en moi et me respirer comme une atmosphère. »


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  • A Catheau.

    Avril 2011

     



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  • Veut du beau,

    Veut du chaud,

    Veut de l’eau,

    On veut ce que l’on n’a pas.

    Voudrais être

    Ce que ne suis pas.

    Plaisanter pour ne pas sombrer.

    Crâner.

    Ombre inquiétante qui colle à mes pas.

    Sombres pensées

    Plombent la liberté.

    Ligatures.

    Un éclat de verre coloré

    D’un kaléidoscope brisé ?

    Être et ne pas être.

    Être et disparaître.

    Pour naître encore à la félicité.


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    Elle s’agite autour de moi

    Ou ne bouge.

    Me colle aux pieds –

    Je frémis et elle s’agite.

    Ogre, épouvantail, elle danse,

    Elle m’étourdit. Elle est moi :

    Elle est là et virtuelle.

    Me dit l’heure et la saison.


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    Mai 2011 Potager

    Voici mon potager.

    Devant, parmi pieds d’alouettes et pavots,

    Ne les voyez-vous pas ?

    Il y a des tomates, et un piment aussi.

    Derrière, commençant à pousser à l’abri des coriandres

    En fleurs - elles poussent toutes seules,

    Des haricots ; des rames et mange-tout.

    Plus loin encore, cachés par d’autres delphiniums

    Une courgette, un céleri.

    Profitons-en. Tout va sécher. 


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    Le ciel est gris

    Comme sont gris mes sentiments.

    Quelqu’un se noie lentement

    Sans vouloir de votre main

    Sans vouloir aucune main

    Enfouissement désespéré

    Refus.

    Refuge bravache et insensé.

    Quoi ? Être là ? Un tout petit peu ?

    Juste écouter une parole qui se répète ?

    Accompagner, impuissante, l’effacement.


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       Aux puristes

      La floraison de l’olivier serait bien discrète si le bruissement des abeilles et d’autres butineurs n’attirait mon attention sur les grappes de petites fleurs blanchâtres vite fanées.

     

    Sur fleurs d’olivier

    Des abeilles fort affairées.

    Bientôt miel coulant ?

     

    Pourront-elles voler 

    Jusqu’à la ruche, les vaillantes

    Butineuses cuissues ?


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