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Une petite méditation sur le temps, pour Jeanne Fadosi
Je me vêts d’un manteau de temps
Dont les replis sont souvenirs.
Il chatoie et ondule aux vents
De mes humeurs et de mes rires.
Mais je laisse le vent fripon
Emporter ces hardes aux nues
Pour m’abandonner à l’instant.
Le temps me laisse l’âme nue.
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Les muscaris hissent leur toupet
A tout prix au dessus des herbes
-Se prennent pour têtes couronnées ?
Sceptre d’or droit tenu
L’iris
Monarque au marais.
Neige mousseuse,
Flocons de chaleur
Ou pleurs de peupliers ?
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Le monde, et toi, c’est dégueulasse.
Partout ça poisse.
Ca ne devrait rimer à rien
D’écrire si bien.
(une naïve ignare)
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Une aigue sous-marine
Et un rubis sur l’ongle
Pour l’apis melliflue
Qui lazule ici bas.
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Les grillons drôlement grelottent
Plus il fait chaud plus ils grelottent
L’alouette drôlement grésille
Plus il fait chaud plus elle grésille
Les hirondelles drôlement fricassent
Plus il fait chaud plus elles fricassent
Les bourdons drôlement vrombissent
Plus il fait chaud plus ils vrombissent
Le chat hérisse ses vibrisses.
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Méditation
Entrée dans le calme.
Ne se trouble pas.
Immersion mentale.
Esprit grand offert.
Quel est ce mystère ?
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M'Annette avait perdu ses dés, ils sont retrouvés:
Mayday ! Mayday !
-Un vaisseau en bouteille qui se croit en perdition ? Qu’est-ce que c’est que ce SOS ?
Sherholmes Lock sort sa lorgnette de la poche de sa vareuse bleu marine, la nettoie soigneusement avec une peau de chamois, la visse à son œil dans la direction de cet appel désespéré – l’appartement en vis à vis dans l’immeuble d’en face.
Que voit-il ? Une bigoudène en bigoudis, un plumeau à la main, qui s’agite devant un vaisselier en criant : « Mes dés ! Mes dés ! »
-Ah, bé, ses dés ? pense Sherholmes, des dés à jouer, des dés à coudre ? Des dais ? Un grand Dédé dadais ?
Sherholmes Lock explore du bout de son œil amplifié l’appartement d’en face, fouine du regard et voit le chat qui joue, sous le vaisselier, avec de minuscules dés de collection. Il pose sa lorgnette, prend un petit miroir, capte le soleil (par chance, il y en a), l’envoie dans l’œil de la belle bigougène en bigoudis, lui fait des signes, mime le chat.
Elle comprend ! Elle se met à quatre pattes afin de récupérer les dés, arrondissant ainsi son postérieur que Sherholmes regarde rêveusement en repliant sa lorgnette avec la satisfaction du travail bien fait.
Pour savoir ce qui advint plus tard, peut-être demander à M’Annette…
Signal radiotéléphonique consistant en le mot « Mayday » (wikipedia, ou mieux "l'almanach du marin breton")
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La quatrième pansélène.
Un rossignol.
Une mélodie sous bémol.
J’ai vu des lumières qui volent
Petits yeux ronds reflets de ciel.
Bulles de chant cristallisé.
Air suspendu d’un rossignol
Dans la nuit claire
D'une quatrième pansélène.
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