• Roses 3

    Roses déjà fanées...

    Les pétales fripés. Séchés

    Pour fragrance conserver.


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  • Une petite méditation sur le temps, pour  Jeanne Fadosi

     

    Je me vêts d’un manteau de temps

    Dont les replis sont souvenirs.

    Il chatoie et ondule aux vents

    De mes humeurs et de mes rires.

     

    Mais je laisse le vent fripon

    Emporter ces hardes aux nues

    Pour m’abandonner à l’instant.

    Le temps me laisse l’âme nue.


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  •  

    Les muscaris hissent leur toupet

    A tout prix au dessus des herbes

    -Se prennent pour têtes couronnées ?

     

    Sceptre d’or droit tenu

    L’iris

    Monarque au marais.

     

    Neige mousseuse,

    Flocons de chaleur

    Ou pleurs de peupliers ?


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  •  

    Le monde, et toi, c’est dégueulasse.

    Partout ça poisse.

    Ca ne devrait rimer à rien 

    D’écrire si bien.

    (une naïve ignare)


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  • cetoine doree

     

    Les cétoines dorés
    Bouffent inexorablement
    Mes roses parfumées.

    (photo L'internaute)


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  •  

    Une aigue sous-marine

    Et un rubis sur l’ongle

    Pour l’apis melliflue

    Qui lazule ici bas.


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  •  

    Les grillons drôlement grelottent

    Plus il fait chaud plus ils grelottent

    L’alouette drôlement grésille

    Plus il fait chaud plus elle grésille

    Les hirondelles drôlement fricassent

    Plus il fait chaud plus elles fricassent

    Les bourdons drôlement vrombissent

    Plus il fait chaud plus ils vrombissent

    Le chat hérisse ses vibrisses.

     


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  •  

    Méditation

     

    Entrée dans le calme. 

    Ne se trouble pas.

    Immersion mentale.

    Esprit grand offert.

    Quel est ce mystère ?


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  •  

    M'Annette avait perdu ses dés, ils sont retrouvés:

    Mayday ! Mayday !

    -Un vaisseau en bouteille qui se croit en perdition ? Qu’est-ce que c’est que ce SOS ?

    Sherholmes Lock sort sa lorgnette de la poche de sa vareuse bleu marine, la nettoie soigneusement avec une peau de chamois, la visse à son œil dans la direction de cet appel désespéré – l’appartement en vis à vis dans l’immeuble d’en face.

    Que voit-il ? Une bigoudène en bigoudis, un plumeau à la main, qui s’agite devant un vaisselier en criant : « Mes dés ! Mes dés ! »

    -Ah, bé, ses dés ? pense Sherholmes, des dés à jouer, des dés à coudre ? Des dais ? Un grand Dédé dadais ?

    Sherholmes Lock explore du bout de son œil amplifié l’appartement d’en face, fouine du regard et voit le chat qui joue, sous le vaisselier, avec de minuscules dés de collection. Il pose sa lorgnette, prend un petit miroir, capte le soleil (par chance, il y en a), l’envoie dans l’œil de la belle bigougène en bigoudis, lui fait des signes, mime le chat.

    Elle comprend ! Elle se met à quatre pattes afin de récupérer les dés, arrondissant ainsi son postérieur que Sherholmes regarde rêveusement en repliant sa lorgnette avec la satisfaction du travail bien fait.

      Pour savoir ce qui advint plus tard, peut-être demander à M’Annette…

     

    Signal radiotéléphonique consistant en le mot « Mayday » (wikipedia, ou mieux "l'almanach du marin breton")


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    La quatrième pansélène.

    Un rossignol.

    Une mélodie sous bémol.

    J’ai vu des lumières qui volent

    Petits yeux ronds reflets de ciel.

    Bulles de chant cristallisé.

    Air suspendu d’un rossignol

    Dans la nuit claire

    D'une  quatrième pansélène.


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